Près de 20 000 enfants n’ont toujours pas pu reprendre le chemin de l’école en raison de la présence de déplacés dans les établissements scolaires. C’est ce qu’a fait savoir le Collectif des écoles publiques prises en otage (CEPPO), qui a vivement exprimé le laxisme des autorités gouvernementales.
Le ministre de l’Éducation nationale, Nesmy Manigat, s’était engagé à résoudre ce problème dès le début du mois de novembre. Cependant, cette promesse semble perpétuer « une simple parole en l’air », ce qui a provoqué la colère et l’inquiétude au sein de la communauté éducative.
Jean Gérard Fleuriot, professeur et membre du Collectif, a exhorté le gouvernement à accorder un accompagnement aux déplacés, facilitant ainsi leur relogement. Il a également appelé à la prise de mesures drastiques pour contrer les groupes armés, afin de permettre le retour des déplacés, en particulier dans le quartier de Carrefour-feuilles.
Dans un contexte de frustration croissante, le professeur Fleuriot a également pointé du doigt certaines organisations non gouvernementales (ONG), les accusant de ne pas encourager les déplacés à quitter les locaux des établissements scolaires publics.
La situation reste donc complexe, avec des milliers d’enfants toujours privés d’éducation en raison de la présence des déplacés dans les écoles. Des familles espèrent que le gouvernement prendra rapidement des mesures pour résoudre ce problème pressant, garantissant ainsi un avenir meilleur à ces jeunes privés du pain de l’instruction.
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