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Abandonné par son employeur après un accident du travail, Maxo Dorvil, un ressortissant haïtien risque de perdre quatre doigts suite à un accident du travail à Tijuana, au Mexique, où son employeur l’a abandonné. L’individu, un ancien journaliste, a été grièvement blessé alors qu’il travaillait dans le bâtiment.
NEW YORK- Maxo Dorvil, un migrant haïtien vivant à Tijuana, au Mexique, fait face à des défis après avoir été blessé lors d’un accident du travail, les médias locaux ont rapporté. Ancien journaliste, Dorvil a travaillé à la radio et dans la presse écrite pendant 19 ans, mais s’est tourné vers les travaux de construction en raison du manque de documents juridiques au Mexique.
La tragédie a frappé Dorvil le 19 avril lorsqu’il a été victime d’un accident du travail, entraînant une fracture de quatre doigts à la main droite, selon Newsweek/Espagnol. Lors d’une tâche de routine consistant à mélanger du ciment, Maxo a posé par inadvertance sa main sur le malaxeur, qui était alors éteint. Cependant, un collègue a involontairement activé la machine, coinçant les doigts de Maxo pendant près de trente minutes.
Malgré la gravité de l’accident, Dorvil a dû faire face à d’autres difficultés lorsqu’il a demandé de l’aide médicale. L’entreprise pour laquelle il travaille n’a pris en charge que les frais de consultation initiale, le laissant dans l’incertitude quant à sa compensation financière. Dorvil se heurte à des obstacles financiers pour poursuivre son traitement, ce qui le laisse incertain quant au sort de ses doigts blessés. De plus, l’obligation de l’entreprise de se présenter quotidiennement au travail, malgré son incapacité à accomplir ses tâches en raison d’une blessure, ajoute un autre niveau de complexité à sa situation.
Dorvil, 44 ans, vit à Tijuana depuis novembre 2023. Ancien journaliste, Maxo a fait carrière pendant 19 ans à la radio et dans la presse écrite. Cependant, comme il avait besoin de plus de documents juridiques au Mexique, il s’est tourné vers les travaux de construction. Sa décision de quitter Haïti découle d’une escalade de la violence et des menaces, qui mettent lui-même et sa famille en danger, a déclaré Dorvil à Newsweek/Espagnol.
Le cas de Dorvil met en lumière les défis plus vastes auxquels sont confrontées les communautés de migrants, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins de santé. Le manque de documents juridiques, tels que la clé CURP, requis au Mexique, complique encore les choses, restreignant l’accès à l’emploi formel et aux avantages sociaux.