Déclarations inaugurales du Président désigné du CPT en Haïti : Un aperçu des engagements et des équivoques
Curriculum vitae
Nom : Edgar Leblanc Fils
Poste Actuel : Représentant du Collectif du 30 janvier au Conseil Présidentiel et Président du CPT
Expérience Professionnelle :
- Ancien Sénateur et Président du Sénat (1995 – 2000)
- Coordonnateur du parti OPL
- Ingénieur de Formation
- Diplôme en Administration Civile
Fonctions Antérieures :
- Fonctionnaire au MTPTC (Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications) de 1979 à 1991
Éducation:
- Diplôme d’Ingénierie
- Diplôme en Administration Civile
Compétences Clés :
- Expertise en Ingénierie
- Politique de leadership
- Gestion administrative
- Communication
Le décor était planté : les journalistes et quelques invités, dans une attente caractéristique d’un moment propice à la délibération politique, s’apprêtaient à participer à un vote d’une transparence certaine pour désigner le Président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) . Cependant, leur attente a été ponctuée d’une surprise étonnante, puisqu’il a été annoncé qu’un accord avait été conclu entre les conseillers présidentiels, un pas délibéré vers l’avancement du processus difficile en cours.
S’exprimant aux côtés de ses paires après ce choix qui n’aurait pas fait l’unanimité, Edgard Leblanc Fils, ancien sénateur et candidat malheureux à la présidence du pays lors des élections « au deuxième degré » de février 2016, a clairement exprimé sa position : « Toutes les décisions seront prises en conseil » remarquable qu’il n’est qu’ « un simple coordonnateur« .
M. Leblanc a également abordé la question de la sécurité, assurant à la population que des mesures seraient prises pour créer un climat de sécurité dans le pays, après plus de 30 mois de chaos et d’élargissement de « territoires perdus ».
Le coordinateur du CPT s’est engagé à conduire le pays vers des « élections libres, honnêtes et crédibles… », ce qui, selon lui, impliquera une « réforme constitutionnelle », bien qu’il ait déclaré publiquement lors de sa prestation de serment. , jeudi dernier, qu’il « respecte et fait respecter la Constitution ».
Notons que la Constitution de 1987 interdit toute consultation populaire ou référendum visant à modifier la Charte fondamentale du pays, et, selon les opinions, M. Edgard Leblanc, en tant qu’ancien parlementaire et président de l’Assemblée nationale, devrait le savoir mieux que quiconque.