Cette semaine, deux autres pays ont signé les accords Artemis.
La NASA a organisé une cérémonie à son siège à Washington, DC, jeudi 30 mai, pour accueillir des représentants de la Slovaquie et du Pérou. Lors de l’événement, les deux pays ont signé l’accord de l’agence Accords d’Artémisun ensemble de principes visant à établir un cadre pour une coopération pacifique dans l’espace et sur la lune.
L’ajout de ces deux pays porte le nombre total de pays signataires à 42. Les accords Artemis ont été lancés et signés pour la première fois en octobre 2020 par huit pays, dont les États-Unis.
En rapport: Accords Artemis : de quoi s’agit-il et quels pays sont impliqués ?
Le chef de la NASA, Bill Nelson, a salué l’ajout des deux pays dans deux déclarations distinctes de l’agence.
« Les États-Unis et la Slovaquie partagent une profonde compréhension du pouvoir de l’exploration. Grâce à ce nouveau chapitre du partenariat entre nos nations, nous ferons progresser cette coalition mondiale pour explorer le cosmos de manière ouverte, responsable et en paix », Nelson a dit de la participation de la Slovaquie. Le ministre de l’Éducation, de la Recherche, du Développement et de la Jeunesse, Tomáš Drucker, a signé les accords au nom de la Slovaquie.
De même, l’administrateur de la NASA a déclaré dans un autre communiqué déclaration que le « pas de géant en avant » pour le Pérou et les États-Unis est le « résultat de décennies de travail accompli par le Pérou pour accroître sa portée dans le cosmos ». Javier González-Olaechea, ministre des Affaires étrangères du Pérou, a signé les accords au nom de la nation.
Bien que les accords Artemis cherchent à établir un ensemble de normes pour l’exploration spatiale en général, ils se concentrent fortement sur la Lune, d’où la raison pour laquelle ils partagent un nom avec l’accord de la NASA. Programme Artémis des missions humaines d’exploration de la Lune.
Grâce au programme Artemis, la NASA et ses partenaires internationaux visent à établir une présence humaine permanente et durable sur la Lune d’ici la fin de la décennie. La campagne a lancé une mission jusqu’à présent, Artémis 1qui a envoyé le non-équipage Orion vaisseau spatial autour de la lune et retour fin 2022.
Développer l’infrastructure nécessaire au maintien d’une présence humaine sur la Lune sera une entreprise beaucoup plus ambitieuse, et la NASA devra coopérer avec des partenaires internationaux pour que tout cela se réalise, a souligné l’agence.
Certains pays signataires des accords sont déjà bien implantés dans l’espace, comme la France, l’Allemagne, l’Inde, Israël, le Japon, la Corée du Sud et le Royaume-Uni.
La Chine envisage également d’établir sa propre présence permanente sur la Lune et vise à développer la Station internationale de recherche lunaire dans les années 2030 aux côtés de ses partenaires comme la Russie, l’Éthiopie, le Kenya et l’Azerbaïdjan.