LOS ANGELES (CelebrityAccess) – Warner Music Group (WMG) est sur la sellette suite à un procès intenté par le cinéaste et artiste Martyn Atkins. Atkins allègue que près de la moitié des images du documentaire de 2021 Quelque part où tu te sens librequi raconte la création de Celui de Tom Petty album emblématique Fleurs sauvages, a été utilisé sans sa permission. La poursuite, qu’Atkins a récemment déposée devant un tribunal fédéral de Californie, pourrait avoir des répercussions importantes pour WMG.
Dirigé par Marie Wharton, Quelque part où tu te sens libre présente des moments en coulisses et s’inspire largement d’archives de films 16 mm. Selon Atkins, ces images ne sont pas le résultat d’une simple découverte ; il affirme avoir informé la succession Petty de son emplacement dans le stockage de Warner Records.
Atkins, qui a été directeur artistique de Fleurs sauvages et a collaboré avec des légendes de la musique comme Johnny Cash et Eric Clapton, prétend que lui et Petty étaient des « amis rapides ». Lors de la réalisation de Fleurs sauvages et lors de la tournée qui a suivi, Atkins a capturé une multitude d’images, qu’il possédait toutes et ne faisait partie d’aucun accord de travail contre rémunération avec Petty ou WMG.
La plainte du cinéaste détaille un arrangement de 1995 dans lequel Petty a proposé de stocker les bobines de film 16 mm et les éléments audio d’Atkins dans une installation sécurisée de Warner Records à Los Angeles. Atkins a maintenu l’accès à ces documents à tout moment, y compris en 2014, lorsque lui et Petty ont revisité l’idée de créer un Fleurs sauvages documentaire. L’enthousiasme de Petty pour les images était évident et ils prévoyaient qu’Atkins réalise et produise le projet en utilisant ses matériaux.
Malgré le décès de Petty en 2017, le concept du documentaire est resté actif. Début 2020, Atkins a rencontré la fille de Petty, Adria, et le gestionnaire du domaine Petty. Au cours de cette réunion, Atkins affirme avoir révélé l’emplacement de ses images d’archives, pensant qu’il serait embarqué pour réaliser et produire le film. La discussion a porté sur les orientations créatives potentielles, le financement et le calendrier. Atkins est parti avec l’impression qu’il travaillerait bientôt sur le projet.
Cependant, selon le procès d’Atkins, il a été entièrement exclu du processus. Le documentaire s’est déroulé sans lui et ses images ont été utilisées à son insu et sans son consentement. Atkins affirme qu’il s’attendait à négocier un accord de licence ou à recevoir une rémunération si ses documents devaient être inclus dans le documentaire. Au lieu de cela, il a été aveuglé par leur utilisation et leur libération ultérieure.
Dans sa poursuite, Atkins demande des dommages-intérêts, une restitution et la restitution de ses films et matériels audio originaux. Cette bataille juridique met en lumière des problèmes importants concernant les droits de propriété intellectuelle et l’utilisation de documents d’archives dans la production cinématographique. Au fur et à mesure que l’affaire évolue, il sera crucial de voir quel impact elle aura sur les industries de la musique et du cinéma, notamment en ce qui concerne le traitement des images d’archives de longue date et les droits des créateurs originaux.