Se déroulant au début des années 1970, Femmes en bleu La première force policière féminine du Mexique s’attaque aux inégalités entre les femmes et les hommes. Une tueuse en série appelée la Déshabilleuse terrorise les jeunes femmes de la ville et la police décide de constituer un groupe de seize femmes pour détourner l’attention des citoyens de leurs échecs. Bien sûr, leur recrutement n’est qu’un coup de publicité et une tentative de rallier le public, mais cette force entièrement féminine s’avère plus utile qu’elle n’aurait pu l’imaginer.
Femmes en bleu L’épisode se concentre principalement sur quatre membres très différents de l’équipe, soulignant les nombreux points de vue différents que les femmes peuvent avoir sur la même affaire. L’épisode d’ouverture aborde de manière transparente la situation des personnages principaux dans leur vie et ce qui les inciterait à faire le grand saut et à rejoindre les forces de police.
Marie (Barbara Mori), est l’archétype de la femme au foyer en apparence, avec un mari apparemment parfait et deux enfants. Une crise dans sa vie familiale et un mari adultère (Léonard de Vinci Sbaraglia) l’a amenée à réaliser son rêve d’enfance de travailler pour la police.
Contrairement au livre, la sœur cadette de Martia, Valentina (Natalia Téllez). La jeune femme révolutionnaire veut infiltrer les forces de police pour pouvoir faire le changement de l’intérieur. Valentina est une femme fougueuse, mais sous la surface, elle est plus sensible que ne le suggèrent ses manières obstinées. La dynamique entre Maria et Valentina ressemble à celle de la femme au foyer classique qui rencontre la féministe moderne, un affrontement entre le nouveau et l’ancien. Les femmes modernes se sentiront probablement proches de Valentina, quelqu’un qui a appris que rester silencieux n’encouragera jamais le changement, même si parler peut mettre en péril vos relations.
La colocataire de Valentina, Gabina (Amorita Rasgado) vient d’une famille de policiers et a de grandes attentes envers elle-même. Luttant pour trouver la bénédiction de son père et de ses deux frères, Gabina est courageusement optimiste malgré ses batailles. Rasgado livre une performance remarquable dans le rôle de quelqu’un qui, sur le papier, se sent vulnérable mais qui est probablement la femme la plus dure du monde.
Ángeles (Ximena Sariñana) se lance dans le plus grand voyage de la série en incarnant une policière timide et maladroite dont la nature brutale rend difficile la création de liens avec les autres. La série traite avec sensibilité de sa neurodivergence et de son origine religieuse.
Critique de Women In Blue | Apple TV+
Femmes en bleu est loin d’être de la propagande, n’hésitant jamais à mettre en avant la toxicité au sein des forces de police et la culture désagréable envers les femmes. La série Apple TV+ n’essaie jamais d’excuser ce comportement ni de le traiter comme une expérience d’apprentissage positive. La représentation de la presse intimidante et du comportement cruel des policiers devient inconfortable.
Dans un paysage rempli de contenu Girlboss, Femmes en bleu La série comprend que l’émancipation des femmes va bien au-delà du simple fait de porter une jolie tenue et de prononcer un discours sur la féminité. La série n’a pas peur de présenter les femmes comme des êtres aux multiples facettes et complexes. Des personnages qui peuvent sembler être un archétype se révèlent bientôt être bien plus que ce qu’ils paraissent à première vue.
Pour les spectateurs à la recherche d’un roman policier ou d’un thriller, ils risquent de se lasser. La première moitié de la saison s’intéresse davantage à la mise en place des personnages qu’à l’histoire du tueur en série.
Les personnages secondaires peuvent également être confus, un mélange d’hommes décevants avec des titres aléatoires au sein de la chaîne de commandement de la police. Les autres femmes en dehors des quatre personnages principaux se sentent également sous-explorées. Femmes en bleu S’ils sont loin des personnages principaux, l’énergie est aspirée hors de la pièce. Toutes les autres mesquineries et détournements éloignent du véritable objectif de la série.
Femmes en bleu ça a l’air bien, je m’inspire de Mad Men Le livre est un excellent moyen de reproduire une version soignée de l’époque. La stylisation des femmes et de l’époque peut parfois prendre le pas sur le sujet macabre. Les réalisateurs semblent parfois plus soucieux de rendre le plan beau que de transmettre l’impact émotionnel requis par le scénario. Les filtres sursaturés et les écrans partagés semblent souvent déconnectés du sérieux de l’histoire.
Basé sur des événements réels, Femmes en bleu La série plonge dans le mélodrame, en s’appuyant sur des rebondissements de style soap-opéra dans la deuxième partie de la saison. Heureusement, les quatre personnages principaux et les interprètes sauront captiver le public.
Catégorie B
Femmes en bleu
En 1971, quatre femmes défient les normes ultra-conservatrices et rejoignent la première force de police féminine du Mexique. Elles découvrent alors qu’il s’agit d’un coup de publicité pour détourner l’attention des médias de la tueuse en série. Alors que le nombre de morts augmente, elles concluent un pacte pour traduire le tueur en justice.