iciHaïti – Langue des signes : Formation des cadres de certaines institutions
11/07/2024 09:28:56
Le Bureau du Secrétaire d’État à l’Intégration des Personnes Handicapées (BSEIPH), avec l’appui de l’Agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA), a organisé deux journées de formation en langue des signes à destination de certaines institutions, dont le Bureau de la Protection des Citoyens, la Police Nationale d’Haïti, le Ministère des Travaux Publics, l’Association des Guides d’Haïti, l’UNFPA et la Direction Générale de la Protection Civile.
Cette formation, qui s’est déroulée à l’Hôtel Karibe, visait à doter les responsables de ces institutions des outils dont ils ont besoin pour mieux accompagner les personnes handicapées et mieux aborder la question du handicap dans l’exercice de leurs fonctions.
Eddy Lemaire, responsable du département Formation et Sensibilisation du BSEIPH, a mis en avant dans sa présentation les différents types de handicaps, expliquant la notion de handicap aux participants de manière claire et complète. La question du cadre juridique relatif aux droits des personnes handicapées a été abordée dans une présentation magistrale de Louis Arlext Noël, directeur de la planification et de la documentation.
De son côté, Hedruch Pierre a animé la formation en langue des signes, un domaine qui a suscité un grand intérêt parmi les participants, désireux d’assimiler les concepts de base. Afin de faciliter l’apprentissage, Hedruch a organisé des séances pratiques avec les cadres des différentes institutions présentes.
Genard Joseph, le secrétaire d’État à l’Intégration des Personnes handicapées, a souligné que l’institution qu’il dirige ne pourrait obtenir des résultats satisfaisants en faveur des personnes handicapées du pays sans la participation de tous les secteurs de la vie nationale. Il a précisé que cette formation en langue des signes vise à briser les barrières de communication entre les personnes sourdes et la société, afin d’éviter qu’elles ne deviennent victimes de certains policiers qui, trop souvent, ne savent pas comment s’y prendre en raison d’un problème de communication. barrière.
IH/ iciHaïti