Les forces de l’ordre haïtiennes, ainsi que des membres d’un groupe d’autodéfense, ont attaqué, kidnappé et aspergé de gaz lacrymogènes des travailleurs médicaux humanitaires lundi à Port-au-Prince, selon Médecins sans frontières. dit Mercredi. La police a exécuté au moins deux des patients transportés et a retenu le personnel médical en captivité pendant plus de quatre heures, a indiqué le groupe. allégué. Christophe Garnier, chef de la mission Haïti de Médecins sans frontières, a qualifié ces violences de choquantes et a déclaré qu’elles soulèvent de sérieuses questions sur la capacité de l’organisation à continuer à fournir des soins essentiels aux populations locales dans le besoin.
Pourquoi la police haïtienne ferait-elle cela ? La police et un groupe d’autodéfense ont arrêté l’ambulance devant les locaux de Médecins sans frontières. Ils ont tiré des coups de feu en l’air et ont tenté d’arrêter les trois patients à l’intérieur de l’ambulance, qui souffraient déjà de blessures par balle, a indiqué l’organisation. dit. La police a ensuite redirigé l’ambulance vers un hôpital public situé à environ une heure de là. Une fois arrivés au deuxième hôpital, la police a crevé les pneus de l’ambulance et a lancé des gaz lacrymogènes sur les passagers à l’intérieur. Les assaillants ont ensuite emmené les patients blessés sur une courte distance et ont exécuté au moins deux d’entre eux, a indiqué Médecins sans frontières. Après que les travailleurs humanitaires dans l’ambulance aient été attaqués, insultés et menacés de mort, les autorités les ont autorisés à repartir dans un véhicule secondaire, selon le communiqué du groupe humanitaire. Médecins sans frontières a appelé toutes les autorités à réaffirmer le droit aux soins médicaux sans entrave et à garantir la sécurité des patients et du personnel médical alors que la violence continue de croître.
Des gangs ont pris le contrôle de Port-au-Prince, la capitale nationale, plus tôt cette année en envahissant les commissariats de police et en libérant plus de 4 000 détenus des deux plus grandes prisons d’Haïti. Forces kenyanes lancé une mission internationale de soutien à la sécurité soutenue par les États-Unis et les Nations Unies en juin. Cependant, la violence continue de sévir sur l’île et les gangs contrôlent désormais la majorité de la capitale. selon à l’ONU.
L’embuscade de l’ambulance a eu lieu la même semaine où l’ambassade américaine en Haïti prédisait une recrudescence de la violence. Le principal aéroport du pays, à Port-au-Prince, fermé lundi alors que des gangs tentaient de verrouiller la capitale, selon à l’ambassade américaine en Haïti. Les troubles ont incité mardi la Federal Aviation Administration à interdire aux compagnies aériennes américaines d’atterrir en Haïti pendant environ un mois après que des vols commerciaux ont été endommagés par des tirs de gangsters.