LHOKSEUMAWE : Des centaines de Réfugiés rohingyas ont été hébergés mardi pour trois mois dans l’ouest Indonésiea déclaré le bureau de l’immigration du pays, après que les habitants ont menacé de les renvoyer à la mer pour la troisième fois.
Le groupe de 256 personnes appartenant à la minorité persécutée du Myanmar a été refoulé à deux reprises la semaine dernière par la population locale et, après avoir réussi à débarquer dimanche lors de la troisième tentative, les habitants ont protesté contre leur présence et ont menacé de les remettre à la mer.
Mais les autorités locales ont ordonné leur détention pendant deux jours pendant qu’ils attendaient dans un abri temporaire dans le district de Bireuen, dans la province d’Aceh.
Mardi, les autorités nationales ont ordonné leur relocalisation dans un nouveau refuge à Lhokseumawe, l’une des plus grandes villes d’Aceh.
« La sécurité des réfugiés pendant leur séjour temporaire relève de la responsabilité du gouvernement, en coordination avec la police locale », a indiqué le bureau national de l’immigration dans un communiqué.
« Le bâtiment précité fera l’objet d’importantes rénovations en 2024… d’où le permis temporaire d’héberger Rohingyas pour les réfugiés ethniques est de trois mois maximum. »
Les autorités n’ont donné aucun détail sur ce qui arriverait aux réfugiés après l’expiration de leur séjour de trois mois.
Les réfugiés étaient en cours de déplacement mardi soir et un journaliste de l’AFP a vu des camions remplis d’hommes, de femmes et d’enfants rohingyas se diriger vers le nouveau refuge.
Anne Maymannreprésentant de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés en Indonésie, a déclaré à l’AFP que cette décision était « meilleure… que de laisser les réfugiés rester sur une plage » sans sécurité.
« Il y a beaucoup de personnes vulnérables parmi le groupe, comme des femmes et des enfants », a-t-elle déclaré.
Les Rohingyas, majoritairement musulmans, sont lourdement persécutés au Myanmar, et des milliers de personnes risquent leur vie chaque année lors de longs et coûteux voyages en mer, souvent à bord de bateaux fragiles, pour tenter d’atteindre la Malaisie ou l’Indonésie.
Plus d’un million de personnes appartenant à ce groupe ethnique ont fui le Myanmar depuis les années 1990, la plupart à la suite de la répression militaire de 2017 qui fait désormais l’objet d’une enquête de l’ONU sur le génocide.
La plupart d’entre eux se sont installés dans des camps au Bangladesh.
Le groupe de 256 personnes faisait partie des plus de 800 personnes arrivées à Aceh la semaine dernière alors que les conditions s’amélioraient lors du long voyage maritime depuis le Bangladesh.
De nombreux Acehnais, qui ont eux-mêmes des souvenirs de décennies de conflit sanglant, sympathisent depuis longtemps avec le sort de leurs compatriotes musulmans.
Mais certains affirment que leur patience a été mise à rude épreuve, affirmant que les Rohingyas consomment des ressources rares et entrent parfois en conflit avec la population locale.
L’Indonésie n’est pas signataire de la Convention des Nations Unies sur les réfugiés et affirme qu’elle n’est pas obligée d’accueillir des réfugiés du Myanmar, se plaignant que les pays voisins ont fermé leurs portes.
Le groupe de 256 personnes appartenant à la minorité persécutée du Myanmar a été refoulé à deux reprises la semaine dernière par la population locale et, après avoir réussi à débarquer dimanche lors de la troisième tentative, les habitants ont protesté contre leur présence et ont menacé de les remettre à la mer.
Mais les autorités locales ont ordonné leur détention pendant deux jours pendant qu’ils attendaient dans un abri temporaire dans le district de Bireuen, dans la province d’Aceh.
Mardi, les autorités nationales ont ordonné leur relocalisation dans un nouveau refuge à Lhokseumawe, l’une des plus grandes villes d’Aceh.
« La sécurité des réfugiés pendant leur séjour temporaire relève de la responsabilité du gouvernement, en coordination avec la police locale », a indiqué le bureau national de l’immigration dans un communiqué.
« Le bâtiment précité fera l’objet d’importantes rénovations en 2024… d’où le permis temporaire d’héberger Rohingyas pour les réfugiés ethniques est de trois mois maximum. »
Les autorités n’ont donné aucun détail sur ce qui arriverait aux réfugiés après l’expiration de leur séjour de trois mois.
Les réfugiés étaient en cours de déplacement mardi soir et un journaliste de l’AFP a vu des camions remplis d’hommes, de femmes et d’enfants rohingyas se diriger vers le nouveau refuge.
Anne Maymannreprésentant de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés en Indonésie, a déclaré à l’AFP que cette décision était « meilleure… que de laisser les réfugiés rester sur une plage » sans sécurité.
« Il y a beaucoup de personnes vulnérables parmi le groupe, comme des femmes et des enfants », a-t-elle déclaré.
Les Rohingyas, majoritairement musulmans, sont lourdement persécutés au Myanmar, et des milliers de personnes risquent leur vie chaque année lors de longs et coûteux voyages en mer, souvent à bord de bateaux fragiles, pour tenter d’atteindre la Malaisie ou l’Indonésie.
Plus d’un million de personnes appartenant à ce groupe ethnique ont fui le Myanmar depuis les années 1990, la plupart à la suite de la répression militaire de 2017 qui fait désormais l’objet d’une enquête de l’ONU sur le génocide.
La plupart d’entre eux se sont installés dans des camps au Bangladesh.
Le groupe de 256 personnes faisait partie des plus de 800 personnes arrivées à Aceh la semaine dernière alors que les conditions s’amélioraient lors du long voyage maritime depuis le Bangladesh.
De nombreux Acehnais, qui ont eux-mêmes des souvenirs de décennies de conflit sanglant, sympathisent depuis longtemps avec le sort de leurs compatriotes musulmans.
Mais certains affirment que leur patience a été mise à rude épreuve, affirmant que les Rohingyas consomment des ressources rares et entrent parfois en conflit avec la population locale.
L’Indonésie n’est pas signataire de la Convention des Nations Unies sur les réfugiés et affirme qu’elle n’est pas obligée d’accueillir des réfugiés du Myanmar, se plaignant que les pays voisins ont fermé leurs portes.