Det le cadre des négociations initiées par la communauté internationale dans le cadre de la soi-disant crise haïtienne, le Groupe de personnalités éminentes (GPE) de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) vient de proposer aux acteurs de la classe politique entre autres des représentants de la déclaration conjointe de Kingston, le premier ministre de facto Ariel Henry de l’accord du 21 décembre, et de ceux des signataires du consensus national pour une transition inclusive, un gouvernement dont la durée de mandat ne dépassera pas 18 mois.
Le gouvernement proposé ne serait pas un remplacement de l’actuel. Cela signifie qu’Ariel ne sera pas remplacé comme le souhaitent certains protagonistes de la crise. Il restera en poste en tant que Premier ministre du Conseil de Transition de 7 membres qui va fonctionner avec les prérogatives de président de la République.
En guise de rappeler les laquais, la CARICOM sans doute en accord avec le Core Group et le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) préfère prolonger son mandat. Tout en profitant de monter un pouvoir de collaboration de classe afin de combattre les masses populaires.
En fait le Binuh et la Caricom sont sur la même longueur d’onde car il n’y aurait pas une nouvelle transition mais bien un renforcement du Premier ministre encadré par des présidents symboliques jouant le rôle de marionnette des puissances impérialistes.
Notre position face à cette mascarade de gouvernement est de continuer à le dénoncer ainsi que ses sponsors de la Communauté internationale.
Nous, nous disons Non au BINUH, Non à la CARICOM ! Non à toutes les puissances impérialistes et à leurs laquais de la classe politique moribonde !