Des milliers de Jordaniens ont pris part vendredi à un stand de solidarité avec le peuple palestinien, au cours duquel ils ont exprimé leur condamnation de la position américaine face à l’agression israélienne qui dure depuis plus de deux mois dans la bande de Gaza.
La capitale, Amman, a été témoin vendredi d’une manifestation à laquelle ont participé des milliers de Jordaniens, dénonçant la position américaine concernant la guerre israélienne dans la bande de Gaza.
La manifestation, qui devait prendre la forme d’une marche vers l’ambassade de Washington dans le Royaume, s’est déroulée devant la mosquée Ebad Al-Rahman, rue Princess Alia dans la capitale, à deux kilomètres du siège de l’ambassade.
La manifestation a été organisée à l’invitation du Mouvement islamique (Parti du Front d’action islamique et des Frères musulmans), ainsi que de diverses forces syndicales et partisanes.
Les participants à la manifestation ont brandi des slogans et des banderoles exprimant leur solidarité avec le peuple palestinien et leur condamnation de la position américaine.
La Jordanie et les États-Unis entretiennent une coopération militaire étroite et, en 2021, les deux pays ont signé un accord de coopération en matière de défense, par lequel la Jordanie fournit des emplacements exclusifs aux forces américaines, dont 15 sites, et la partie américaine contrôle leur entrée dans ces lieux, et ces forces peuvent posséder et porter des armes sur le territoire jordanien dans l’exercice de leurs fonctions officielles.
Lors d’un appel qu’il a reçu jeudi du président américain Joe Biden, le roi Abdallah II de Jordanie a appelé les États-Unis à jouer un rôle de « leadership » en favorisant un horizon politique permettant à la question palestinienne de parvenir à une paix sur la base d’un double accord. solution étatique (palestinienne et israélienne).
Par ailleurs, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Al-Safadi a déclaré mercredi que les États-Unis doivent faire face à la « barbarie » du gouvernement israélien s’ils veulent la sécurité et la stabilité dans la région.
Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne, avec le feu vert américain, mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, qui a fait jeudi 17 177 martyrs et 46 000 blessés, des destructions massives d’infrastructures et une « catastrophe humanitaire sans précédent », selon sources officielles palestiniennes et onusiennes.