A venir le 31 janvier, la publication du dernier rapport de Transparency International pour 2024, l’on comprendra alors si Ariel Henry et ses collaborateurs, sans mandat légitime et constitutionnel, pourraient tenir de « bonnes » élections en Haïti après l’échec cuisant des élections-sélections de 20215, selon les évaluations et recommandations du CIEV.
Le rapport de février 2023 sur l’indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency International place le Kenya à la 123e place sur 180 pays dans le monde en matière de corruption.
Le classement est basé sur les degrés de perception de la corruption dans le secteur public au Kenya, tels que déterminés par des évaluations d’experts et des sondages d’opinion.
En outre, Transparency International a souligné que la corruption était la principale préoccupation dans de nombreux contrôles organisés lors des élections générales de 2022.
« L’intégrité du vote lui-même est également conservée une souffrance. Au Kenya (32), l’élection a mis en évidence le besoin urgent d’un examen public du financement politique », peut-on lire en partie dans le rapport.
Par ailleurs, Haïti, relégué au dernier rang dans les Caraïbes, selon le même rapport d’évaluation 2023, l’absence de mesures audacieuses et décisives pour lutter contre la corruption et renforcer les institutions publiques, alimenter les activités criminelles organisées et d’autres sources de violence.
Haïti, un pays foncièrement corrompu, au regard du classement de ce tableau, figure à la 171 ème place sur 180 pays.
Depuis 2016, souligne le rapport, Haïti est l’unique pays de la CARICOM qui voit son niveau de corruption stagner et si ce n’est pas pire en 2023, sous la direction d’Ariel Henry, sans mandat légitime ou constitutionnel.