Dans une démonstration significative de préparation militaire, le navire de débarquement de la marine américaine Gunston Hall a entrepris mercredi un voyage crucial depuis Norfolk. Ce départ signifie le début de la Défenseur inébranlable 2024, OTANc’est le plus étendu exercice militaire depuis le Guerre froide ère. Les exercices, qui devraient se poursuivre jusqu’en mai, devraient démontrer l’état de préparation et les capacités stratégiques de l’alliance.
Steadfast Defender 2024 : Une démonstration de force
L’ampleur de Steadfast Defender 2024 est sans précédent dans l’histoire récente. Environ 90 000 soldats des États-Unis et d’autres pays membres de l’OTAN devraient y participer. L’exercice mettra en vedette une gamme impressionnante de matériel militaire, dont plus de 50 navires de guerre allant des porte-avions aux destroyers, ainsi qu’un formidable contingent aérien de plus de 80 unités comprenant des avions de combat, des hélicoptères et des drones. Les forces terrestres sont tout aussi robustes, avec au moins 1 100 véhicules de combat, dont 133 chars et 533 véhicules de combat d’infanterie, prêts à démontrer les capacités terrestres de l’OTAN.
Les exercices ne sont pas simplement une démonstration de puissance militaire mais sont conçus stratégiquement pour répéter l’exécution par l’OTAN de ses plans régionaux. Ces plans, les premiers du genre depuis des décennies, décrivent les mécanismes de réponse de l’alliance aux menaces potentielles, répondant notamment aux préoccupations concernant l’agression russe.
Même si les déclarations officielles de l’OTAN ne nomment pas explicitement la Russie, le contexte est indubitablement clair. Les principaux documents stratégiques de l’alliance identifient Russie comme la menace la plus importante et directe pour la sécurité des membres de l’OTAN. Cet exercice est particulièrement poignant, car il se déroule dans le contexte du conflit en cours en Ukraine, qui marque la guerre la plus grave sur le sol européen depuis plus de sept décennies.
Déclarations du front
Matthias Eichenlaub, porte-parole de l’OTAN, a souligné sur Twitter l’ampleur de l’exercice, déclarant : « L’#OTAN a lancé aujourd’hui son plus grand exercice militaire depuis 1988 avec 90 000 militaires participant à des exercices à travers l’Atlantique Nord et l’Europe. » Il a en outre souligné la signification symbolique du départ de Gunston Hall, marquant le début officiel de #SteadfastDefender24.
Le général Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliées en Europe de l’OTAN, a souligné l’importance stratégique de l’exercice. Il a déclaré que Steadfast Defender 2024 n’est pas seulement un exercice militaire mais une « démonstration claire de notre unité, de notre force et de notre détermination à nous protéger les uns les autres, nos valeurs et l’ordre international fondé sur des règles ». L’exercice, qui s’étend de l’Amérique du Nord jusqu’aux frontières orientales de l’OTAN, témoigne de la détermination et de la préparation de l’alliance à répondre aux menaces dans un paysage mondial de plus en plus instable.
La position de la Russie
La perspective russe sur ces développements est empreinte d’appréhension et de critique. Alexander Grushko, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a déclaré à l’agence de presse officielle RIA que les vastes manœuvres de l’OTAN signifiaient un « retour irrévocable » à la posture militaire de l’époque de la guerre froide.
« Ces exercices sont un autre élément de la guerre hybride déclenchée par l’Occident contre la Russie », a déclaré Grushko à RIA. « Un exercice de cette envergure (…) marque le retour définitif et irrévocable de l’OTAN aux projets de la guerre froide, alors que le processus de planification militaire, les ressources et les infrastructures sont préparés pour la confrontation avec la Russie. »
(Avec la contribution des agences)
Steadfast Defender 2024 : Une démonstration de force
L’ampleur de Steadfast Defender 2024 est sans précédent dans l’histoire récente. Environ 90 000 soldats des États-Unis et d’autres pays membres de l’OTAN devraient y participer. L’exercice mettra en vedette une gamme impressionnante de matériel militaire, dont plus de 50 navires de guerre allant des porte-avions aux destroyers, ainsi qu’un formidable contingent aérien de plus de 80 unités comprenant des avions de combat, des hélicoptères et des drones. Les forces terrestres sont tout aussi robustes, avec au moins 1 100 véhicules de combat, dont 133 chars et 533 véhicules de combat d’infanterie, prêts à démontrer les capacités terrestres de l’OTAN.
Les exercices ne sont pas simplement une démonstration de puissance militaire mais sont conçus stratégiquement pour répéter l’exécution par l’OTAN de ses plans régionaux. Ces plans, les premiers du genre depuis des décennies, décrivent les mécanismes de réponse de l’alliance aux menaces potentielles, répondant notamment aux préoccupations concernant l’agression russe.
Même si les déclarations officielles de l’OTAN ne nomment pas explicitement la Russie, le contexte est indubitablement clair. Les principaux documents stratégiques de l’alliance identifient Russie comme la menace la plus importante et directe pour la sécurité des membres de l’OTAN. Cet exercice est particulièrement poignant, car il se déroule dans le contexte du conflit en cours en Ukraine, qui marque la guerre la plus grave sur le sol européen depuis plus de sept décennies.
Déclarations du front
Matthias Eichenlaub, porte-parole de l’OTAN, a souligné sur Twitter l’ampleur de l’exercice, déclarant : « L’#OTAN a lancé aujourd’hui son plus grand exercice militaire depuis 1988 avec 90 000 militaires participant à des exercices à travers l’Atlantique Nord et l’Europe. » Il a en outre souligné la signification symbolique du départ de Gunston Hall, marquant le début officiel de #SteadfastDefender24.
Le général Christopher Cavoli, commandant suprême des forces alliées en Europe de l’OTAN, a souligné l’importance stratégique de l’exercice. Il a déclaré que Steadfast Defender 2024 n’est pas seulement un exercice militaire mais une « démonstration claire de notre unité, de notre force et de notre détermination à nous protéger les uns les autres, nos valeurs et l’ordre international fondé sur des règles ». L’exercice, qui s’étend de l’Amérique du Nord jusqu’aux frontières orientales de l’OTAN, témoigne de la détermination et de la préparation de l’alliance à répondre aux menaces dans un paysage mondial de plus en plus instable.
La position de la Russie
La perspective russe sur ces développements est empreinte d’appréhension et de critique. Alexander Grushko, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a déclaré à l’agence de presse officielle RIA que les vastes manœuvres de l’OTAN signifiaient un « retour irrévocable » à la posture militaire de l’époque de la guerre froide.
« Ces exercices sont un autre élément de la guerre hybride déclenchée par l’Occident contre la Russie », a déclaré Grushko à RIA. « Un exercice de cette envergure (…) marque le retour définitif et irrévocable de l’OTAN aux projets de la guerre froide, alors que le processus de planification militaire, les ressources et les infrastructures sont préparés pour la confrontation avec la Russie. »
(Avec la contribution des agences)