Après une nouvelle journée de chaos, marquée par des manifestations contre le Premier ministre et de violences dans plusieurs villes du pays, Ariel Henry a pris la parole tard hier soir (7 février 2024) pour s’adresser à la population. Il a demandé aux Haïtiens de se rassembler, et de travailler ensemble à l’organisation d’élections lorsque les conditions de sécurité le permettront. Des Cayes aux Gonaïves, de Jérémie à Ouanaminthe en passant par Hinche et Miragoâne, la même colère était perceptible partout. Les protestataires réclamaient, depuis plusieurs semaines, la démission du Premier ministre. « Depuis quelques jours, les événements ont pris une tournure beaucoup plus violente, raconte Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, avec des scènes de pillage dans la région métropolitaine et dans plusieurs villes de provinces, mais aussi des affrontements entre des manifestants. en colère et des policiers chargés de protéger les institutions. » La journée du 7 février aura aussi vu se produire des événements redoutés depuis plusieurs jours, des affrontements entre la police et la BSAP. « Des éléments de la BSAP ont, semble-t-il, tenté d’entrer dans la capitale. On déplore cinq morts, tués par la police. Un véhicule, des armes ont été saisies. L’avant-garde de la BSAP a été décimée », commente Frantz Duval estimant que les événements ont pu avoir une influence sur la mobilisation à Port-au-Prince.Le Premier ministre, droit dans ses bottesTard dans la nuit, alors que « la plupart des gens dormaient », rappelle le journaliste, le Premier ministre s’est exprimé à la Nation répétant que, selon lui, « une transition ne peut pas conduire à une autre transition ». Il a lancé un appel aux Haïtiens : « Je crois que nous devons tous prendre la décision de rassembler nos efforts, a dit Ariel Henry, mobilisateur les gens pour qu’ils unissent leurs forces exigent beaucoup de volonté et de détermination, cependant la solution est que nous soyons ensemble. » Un appel à l’unité qui aura du mal à trouver de l’écho, « cela fait du discours et des discours, commente Frantz Duval, le Premier ministre répète les mêmes choses et on attend des actes, d’autant plus, que Contrairement à ce qui se passait avant, quasiment toutes les villes sont en rébellion, toutes les forces politiques aussi et on ne sait pas avec qui il va essayer de s’asseoir. Le vrai défi sera d’essayer d’élargir le gouvernement, ce qui n’a pas pu être fait depuis décembre 2022. » La solidarité s’organise après les incendies au Chili. Les feux de forêt qui avaient aussi gagné des zones urbaines et dévasté des des milliers d’habitations ont causé la mort de 131 personnes, peut-être plus car des dizaines sont toujours portées disparues. Désormais les feux sont éteints et dans la zone la plus touchée à Viña del Mar, les habitants s’organisent pour déblayer et réparer ce qui peut l’être. Notre correspondant s’est rendu sur place et à une rencontre de bénévoles apportant des pelles, des sacs, des gants et souvent de l’eau et de la nourriture aux sinistrés. « Ce n’est pas seulement le fait d’avoir perdu sa maison, explique l’une d’elles, il y a aussi la suite avec tous les troubles psychologiques. Ce n’est pas quelque chose qui se termine là, maintenant, ça t’accompagne toute la vie. » Le journal de la 1ère Les élus guadeloupéens se sont penchés sur le projet de réforme de « l’octroi de mer ».
Après une nouvelle journée de chaos, marquée par des manifestations contre le Premier ministre et de violences dans plusieurs villes du pays, Ariel Henry a pris la parole tard hier soir (7 février 2024) pour s’adresser à la population. Il a demandé aux Haïtiens de se rassembler, et de travailler ensemble à l’organisation d’élections lorsque les conditions de sécurité le permettront.
Des Cayes aux Gonaïves, de Jérémie à Ouanaminthe en passant par Hinche et Miragoâne, la même colère était perceptible partout. Les protestataires réclamaient, depuis plusieurs semaines, la démission du Premier ministre. « Depuis quelques jours, les événements ont pris une tournure beaucoup plus violente, se rapporter Frantz Duvalrédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste, avec des scènes de pillage dans la région métropolitaine et dans plusieurs villes de provinces, mais aussi des affrontements entre des manifestants en colère et des policiers chargés de protéger les institutions. » La journée du 7 février aura aussi vu se produire des événements redoutés depuis plusieurs jours, des affrontements entre la police et la BSAP. « Des éléments de la BSAP ont, semble-t-il, tenté d’entrer dans la capitale. On déplore cinq morts, tués par la police. Un véhicule, des armes ont été saisies. L’avant-garde de la BSAP a été décimée », commente Frantz Duval estimant que les événements ont pu avoir une influence sur la mobilisation à Port-au-Prince.
Le Premier ministre, droit dans ses bottes
Tard dans la nuit, alors que « la plupart des gens dormaient », rappelle le journaliste, le Premier ministre s’est exprimé à la Nation répétant que, selon lui, « une transition ne peut pas conduire à une autre transition ». Il a lancé un appel aux Haïtiens : « Je crois que nous devons tous prendre la décision de rassembler nos effortsdit Ariel Henry, mobilisons les gens pour qu’ils unissent leurs forces exigent beaucoup de volonté et de détermination, cependant la solution est que nous soyons ensemble. » Un appel à l’unité qui aura du mal à trouver de l’écho, « cela fait du discours et des discours, commente Frantz Duval, le Premier ministre répète les mêmes choses et on attend des actes, d’autant plus, que contrairement à ce qui se passe avant, quasiment toutes les villes sont en rébellion, toutes les forces politiques aussi et on ne sait pas avec qui il va essayer de s’asseoir. Le vrai défi sera d’essayer d’élargir le gouvernement, ce qui n’a pas pu être fait depuis décembre 2022. »
La solidarité s’organise après les incendies au Chili
Les incendies de forêt qui avaient également gagné des zones urbaines et dévasté des milliers d’habitations ont provoqué la mort de 131 personnes, peut-être plus car des dizaines sont toujours portées disparues. Désormais les feux sont éteints et dans la zone la plus touchée à Viña del Mar, les habitants s’organisent pour déblayer et réparer ce qui peut l’être. Notre correspondant s’est rendu sur place et à une rencontre de bénévoles apportant des pelles, des sacs, des gants et souvent de l’eau et de la nourriture aux sinistrés. « Ce n’est pas seulement le fait d’avoir perdu sa maison, explique l’une d’elles, il y a aussi la suite avec tous les troubles psychologiques. Ce n’est pas quelque chose qui se termine là, maintenant, ça t’accompagne toute la vie. »
Le journal de la 1ère
Les élus guadeloupéens se sont penchés sur le projet de réforme de l’octroi de mer.
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