Des internes de l’hôpital universitaire la Paix annoncent un mouvement de protestation pour exiger de meilleures conditions de travail.
Ces professionnels de la santé qui ne sont pas rémunérés depuis huit mois ont décidé de lancer un mouvement de protestation pour exiger de meilleures conditions de travail. Pour faire entendre leur voix, ils annoncent un mouvement de protestation le mardi 13 février.
« Nous ne demandons pas l’impossible. Nous exigeons simplement ce qui nous est dû : un salaire décent, des conditions dignes. Nous aimons notre métier, mais nous ne pouvons plus tolérer l’exploitation. Nous invitons formellement les médias en ligne et les médias traditionnels à nous rejoindre le mardi 13 février 2024, (7h30) pour soutenir notre mouvement », peut-on lire dans cette note.
Les internes ont profité pour souligner les mauvaises situations auxquelles ils sont confrontés dans cet hôpital public qui dessert la majeure partie de la population de la région métropolitaine. « En tant qu’internes de l’hôpital universitaire La Paix, nous sommes confrontés à une situation déplorable qui ne peut plus être ignorée. Depuis huit (8) longs mois, nous travaillons sans rémunération, comme des esclaves modernes, à l’Hôpital Universitaire la
Paix.
Ils n’ont pas hésité à critiquer le comportement des autorités qui n’ont rien fait pour améliorer leur situation. « Pendant que nous continuons à travailler dans des conditions difficiles, l’État semble avoir décidé que notre travail n’était pas prioritaire. Ils ont investi dans des secteurs qui, bien que peut-être importants, ne sauvent pas des vies comme nous le faisons chaque jour. Les fonds sont attribués aux gangs, aux activités carnavalesques, mais apparemment, les autorités oublient ceux qui sont au chevet des malades jour et nuit», ont-ils souligné dans cette note.
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