Samedi 17 février 2024 ((rezonodwes.com))–Environ quatre jours après l’incident violent impliquant le commissaire du gouvernement et des agents de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO) au Cap-Haïtien, Rezo Nòdwès a pu contacter Maître Charles-Édouard Durand pour obtenir des informations sur l’affaire.
Le commissaire Durand, qui se trouve dans un centre de santé qu’il n’a pas voulu identifier, a déclaré « actuellement, je suis à l’hôpital, sur un lit d’hôpital. »
M. Durand a expliqué que son état nécessitait des examens médicaux supplémentaires, précisant qu’il était obligé de retourner à l’hôpital environ quatre jours après le regrettable incident pour d’autres analyses médicales.
Selon les rapports de presse, l’incident aurait éclaté lorsque le commissaire Durand aurait été agressé par un policier de l’UDMO, qui lui aurait demandé de déplacer son véhicule stationné sur la chaussée. Les informations en provenance d’un syndicat de police à Port-au-Prince évoquent cependant que le commissaire cerf-volant sou gwòg li aurait tenté de gifler le policier, déclenchant ainsi une altercation entre les deux parties.
Interrogé sur ces allégations, Maître Durand a répondu que « toute personne souhaitant en savoir plus sur son comportement pouvait contacter n’importe quel autre officier de police dans la ville du Cap-Haïtien pour corroborer ou infirmer ces faits« .
Cet incident violent a amené les juges de la Cour d’Appel du Cap-Haïtien et les responsables des Parquets du Cap-Haïtien, de la Grande-Rivière du Nord et de Fort-Liberté à condamner le passage à tabac du magistrat Durand. Ils exigent également que les ou les policiers fautifs, nouveaux bras armés du régime autoritaire illégitime d’Ariel Henry, soient traduits en justice, sous peine d’arrêt de travail.
ABC
l’audio