QU’est-ce que la conscience ? C’est sans doute le plus grand mystère du cerveau humain. Pas étonnant qu’on l’appelle « le problème difficile ». Nous ne pouvons même pas nous mettre d’accord sur le point de savoir si la conscience est une chose ou une variété d’états différents. Cependant, de nouvelles façons d’explorer cette question jettent un éclairage fascinant sur ce concept des plus insaisissables.
Bien que nous utilisions un langage comme « perdre connaissance » pour s’évanouir ou s’endormir, les chercheurs ont compris depuis longtemps que la conscience est plus compliquée que de simplement actionner un interrupteur métaphorique de « activé » à « désactivé ». Cependant, il y a encore beaucoup de débats quant à savoir s’il s’agit d’un phénomène unique avec de nombreuses nuances continues, que vous pourriez imaginer comme un gradateur, ou d’un ensemble de nuances. États discrets, comme des chaînes de télévision séparées.
Penser la conscience du point de vue d’un physicien peut aider à résoudre la question. En effet, le cerveau passe constamment d’un état à l’autre, défini par des modèles de signaux électriques, et les physiciens disposent de mesures pour examiner des systèmes aussi occupés et en constante évolution. En 2014, Robin Carhart-Harris à l’Université de Californie à San Francisco et ses collègues a émis l’hypothèse que l’entropie pourrait être particulièrement utile.
Entropie décrit à quel point un système est désordonné. Une mesure de l’entropie est le nombre de configurations microscopiques différentes (telles que les dispositions des molécules d’eau dans un verre) qu’il existe dans une propriété macroscopique donnée (telle que le volume de ce verre). Les chercheurs ont proposé que les états cérébraux avec une plus grande entropie, tels que mesurés…