En plus d’être considéré comme un État voyou où les accords, même publiés dans le journal officiel de la République, ne sont ni respectés ni appliqués, Haïti, sous l’administration d’Ariel Henry et d’autres figures politiques telles que Mirlande Manigat, Emmelie Prophète, Frantz Elbé, André Michel, et d’autres encore, sont désormais classés dans la catégorie des « régimes autoritaires ». Dans ce contexte tendu, il n’est pas surprenant de voir les forces de l’ordre utiliser à des gaz lacrymogènes contre les citoyens demandeurs des réformes en profondeur dans le pays.
Jeudi 15 février 2024 ((rezonodwes.com))–Depuis plus de 30 mois, le Premier ministre illégitime de facto, le Dr Ariel Henry, reste au pouvoir, mais son administration « bien-aimée », continue de recevoir des évaluations négatives dans de nombreux classements internationaux, au grand désarroi du peuple haïtien. Selon le rapport de The Economist, le pays est classé 129e, avec un score de seulement 2,81 sur 10.
Le classement annuel de The Economist sur la santé démocratique des nations révèle une tendance inquiétante dans la région de l’Amérique latine. Malgré ce contexte, l’Amérique latine et les Caraïbes, à l’exception d’Haïti, restent la troisième région la plus démocratique du monde, après l’Amérique du Nord (les Etats-Unis et le Canada) et l’Europe occidentale. .
L’Uruguay, classé 14e sur 167, et le Costa Rica (17e) sont reconnus comme des « démocraties pleines ». En revanche, des pays comme le Chili (25e), le Panama (48e), le Brésil (51e), l’Argentine (54e), la Colombie (55e), la République dominicaine (61e), le Paraguay (74e) se se retrouver dans la catégorie des « démocraties déficientes », mettant ainsi en évidence les défis persistants en matière de gouvernance et de respect des droits démocratiques dans la région.
Pendant ce temps, en bas du tableau dans les Caraïbes, le régime de doublure d’Ariel Henry, sans représentants élus, est relégué au rang d’autoritaire et n’a rien à envier à Cuba, où le système de santé a été modernisé .