Le Bénin a proposé de rejoindre la force multinationale qui devrait prochainement intervenir en Haïti. D’après l’ambassadrice des États-Unis, à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, le pays d’Afrique de l’Ouest a décidé d’envoyer un contingent de 2000 soldats dans le cadre de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité, approuvée par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
Une proposition du gouvernement béninois qui dépasse largement celle du Kenya appelée à prendre le leadership de la Mission de soutien à la sécurité qui doit bientôt être déployée sur le sol haïtien. L’information a été révélée, lundi 26 février 2024, par l’ambassadrice des États-Unis, aux Nations-Unies, Linda Thomas-Greenfield, dans le cadre d’une rencontre spéciale sur Haïti avec les dirigeants des pays membres de la Communauté Caribéenne (CARICOM), en marge de la 46e réunion des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation.
Selon la diplomate américaine, les responsables des pays de l’organisation régionale ont montré la nécessité qu’il en est pour que beaucoup plus de militaires francophones rejoignent la MSS. Une décision qui trouve l’unanimité.
Il faut rappeler qu’au côté du Kenya qui avait en premier proposé d’envoyer dans le pays un contingent de 1000 policiers, les Bahamas entament déjà la formation de 150 soldats pour la force multinationale. La Jamaïque, et le Belize ont aussi promis des troupes pour renforcer la mission. Le Guyana qui dans un premier temps avait promis de renforcer la force avec ses troupes à finalement décidé d’octroyer un soutien financier.
Des pays comme les États-Unis et le Canada, de leur côté, continuent à mobiliser leurs ressources nécessaires, mais aussi à multiplier leurs efforts auprès des Nations Unies et ailleurs afin de permettre la concrétisation du déploiement de la MSS en Haïti.
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