Elodie est la fille aînée d’une famille noble humble et en difficulté. Son père Lord Bayford (Ray Winstone) et sa belle-mère (Angela Basset) sont ravis d’apprendre qu’elle a été choisie pour épouser le beau prince Henry (Nick Robinson) à la demande de sa mère, la reine Isabelle (Robin Wright). Sa famille est amenée dans leur magnifique royaume sur une île isolée, éblouissant Floria (Brooke Carter), la sœur cadette d’Elodie, avec ses richesses. Alors qu’Elodie se prépare à épouser Henry, elle apprend la sombre histoire du royaume, après quoi, colonisant l’île, un dragon cracheur de feu monta sur le nouveau village et un roi sacrifia ses trois filles pour une coexistence harmonieuse.
Désormais, pour honorer ce sacrifice, la famille royale conclut un pacte de sang avec les jeunes femmes et les offre au dragon à chaque nouvelle génération. Le casting de Robin Wright dans le rôle de la méchante reine est un peu un méta-casting brillamment tordu, car la bienveillante princesse Buttercup de la renommée « La princesse et la mariée » est introuvable et elle se délecte de sa délicieuse méchanceté.
Et c’est pourtant l’information que l’on a pu glaner dans la bande-annonce… et aussi dans les 30 premières minutes du film.
Le rythme est sans aucun doute la plus grande faiblesse de « Damsel », un film qui met trop de temps à démarrer alors que tous les spectateurs savent déjà où les choses vont. Lorsqu’il s’agit d’histoires de contes de fées, même en les subvertissant, il existe une connaissance inhérente chez le public qui les regarde à la maison. C’est l’équivalent de l’histoire de la princesse contre le dragon dans les films de zombies, qui ne savent pas quoi faire pendant la première demi-heure pendant que tout le monde regarde crie « TIREZ-LES DANS LA TÊTE » à l’écran. Heureusement, quand Elodie est finalement jetée dans la fosse du dragon, « Damsel » donne le coup d’envoi et Millie Bobby Brown réalise essentiellement le reste du film toute seule. Cela constituerait un fantastique double long métrage avec le film Hulu « The Princess » avec Joey King, ce qui, je suppose, a été un facteur de motivation pour donner le feu vert à « Damsel » en premier lieu.