Les Nations Unies:
Les frappes aériennes israéliennes meurtrières contre le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza « pourraient constituer des crimes de guerre », a déclaré mercredi le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Les frappes israéliennes ont visé le camp de réfugiés de Jabalia à deux reprises en deux jours, tuant et blessant des dizaines de personnes, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas.
Israël a déclaré que le raid de mardi avait porté atteinte au commandant du Hamas, Ibrahim Biari.
« Etant donné le nombre élevé de victimes civiles et l’ampleur des destructions consécutives aux frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabalia, nous craignons sérieusement qu’il s’agisse d’attaques disproportionnées qui pourraient constituer des crimes de guerre », a écrit le bureau sur X, anciennement Twitter.
Israël a pilonné sans relâche Gaza en représailles à la pire attaque de l’histoire du pays.
Des hommes armés du Hamas ont pris d’assaut la frontière depuis Gaza le 7 octobre, tuant 1 400 personnes, pour la plupart des civils, et prenant plus de 230 otages, selon les responsables israéliens.
La campagne de bombardements en représailles d’Israël a tué 8 796 personnes, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas.
Les images de l’AFPTV de l’attaque du camp de mercredi ont montré d’importants dégâts et des sauveteurs fouillant dans les décombres pour extraire les blessés tachés de sang.
Le nombre important de morts résultant de ces frappes a suscité un chœur de condamnations internationales, la Bolivie ayant rompu ses relations diplomatiques avec Israël en signe de protestation.
La Jordanie a rappelé son ambassadeur en Israël « pour condamner la guerre israélienne qui tue des innocents à Gaza ».
Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, est « consterné par l’escalade de la violence à Gaza, notamment par le meurtre de Palestiniens, notamment de femmes et d’enfants, lors de frappes aériennes israéliennes dans des zones résidentielles du camp de réfugiés densément peuplé de Jabalia », a déclaré mercredi son porte-parole, Stéphane Dujarric.
(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d’un flux syndiqué.)