Une choisi semble évident : cette nouvelle année a bel et bien commencé dans la continuité de celle qui vient de s’en aller et est toujours marquée par la crise de l’alternative non seulement au régime pourri en place mais aussi au système corrompu qui le maintenir.
Ce n’est pas un hasard, si à l’heure actuelle, il n’y a aucune perspective de rupture pour briser la vieille machine de l’État haïtien. Pourtant, malgré qu’elle soit en panne, elle peut la pourriture, la charogne et la corruption.
Or, en dépit de l’odeur répugnante et mortifère qui s’en dégage, les acteurs de la classe politique ont tous catégoriquement refusé de la jeter aux poubelles. Selon eux, c’est inconcevable ! Par conséquent, mieux vaut rester soumis à la domination américaine et que les impérialistes nous crachent dessus. Mieux vaut rester dans la charogne pestilentielle qui assure notre très belle aisance.
L’indifférence des politiciens de droite comme de gauche est liée à leur apathie vis-à-vis du pays et du peuple en particulier. Ces dirigeants n’agissent que dans leur intérêt personnel de façon à rester le plus longtemps possible au pouvoir pour continuer à piller. En fait, tout le personnel du régime en place et de la soi-disant opposition représente, sans exception aucune, une charogne dont il faut coûte que coûte se débarrasser !
Ces dirigeants n’agissent que dans leur intérêt personnel de façon à rester le plus longtemps possible au pouvoir pour continuer à piller.
C’est elle qui broie toutes les tentatives d’organiser les masses ouvrières en étouffant dans l’œuf les différentes actions des canapés et classes populaires. C’est la destruction totale de cette formidable machine de récupération politique qui nous ouvrea la porte de sortir de ce marasme dans laquelle le pays est plongé.
Le système politique haïtien est vraiment une charogne. Les dernières déclarations du Premier ministre de facto n’ont suscité l’indignation voire la colère de quiconque au sein de la classe politique moribonde, ce qui démontre leur manque d’intérêt pour le pays. Ariel Henry dans son discours du premier janvier 2024 au Mupanah a servi, une fois de plus, un plat d’éhontés mensonges à l’opinion nationale et internationale.
Où veut-il en venir donc ? Qui depuis plus de deux ans occupe la scène politique haïtienne et impose sous le diktat impérial ses quatre volontés au pays ? N’est-ce pas une déclaration des plus infâmes lorsqu’il avance « L’agriculture a besoin d’eau ! Je le répète, les gens peuvent compter sur le gouvernement pour continuer à défendre les intérêts d’Haïti pour une utilisation équitable de toute l’eau que nous partageons avec nos voisins. C’est de concert entre la population et les autorités de l’État, pour que nous puissions le faire, sans avoir à être en désaccord avec nos voisins. Je dis merci à tous les agriculteurs, à tous les planteurs, pour les efforts qu’ils continueront à faire pour nourrir tout le pays. » Quel sacré culot !
Comment comprendre une telle déclaration quand le gouvernement a lui-même boycotté la construction du Canal d’irrigation de Ouanaminthe et que tous les financements des travaux viennent de la population ?
Le pire est que rien n’est offert comme alternative sauf que de prêter allégeance au régime, aux concessions substantielles et à une politique axée sur l’entente soutenue et garantie par Washington. En d’autres termes, une adhésion claire à Ariel Henry pour qu’il puisse continuer à remplir la mission qui lui a confié les puissances capitalistes.
Ce régime est placé dans un rapport de subordination à l’impérialisme américain, tout en arguant qu’il ne peut faire autrement face au banditisme programmé qui de favoriser le déployer sous toutes ses formes, la nouvelle mission d’occupation américaine sous la couverture du Kenya.
Alors, comment comprendre que certains, y compris ceux qui se réclament d’une certaine gauche, persistant à négocier, cherchant un consensus de collaboration avec ce pouvoir qui n’est que la réaction criminelle sur toute la ligne.
La crise actuelle pose la nécessité de couper non seulement la tête de ce régime mais du système qui l’enveloppe. Maintenant, la question centrale est comment combattre ce laboratoire qui a construit cette charogne dont l’odeur nous ennuie, nous tue et nous immerde ?
Avec quoi la combattre ? Certainement pas avec des mesures qui n’aideront point le peuple haïtien, mais qui soutiendront l’impérialisme américain sans restriction aucune dans sa volonté de prendre le contrôle systématique du pays.
La seule façon d’en finir avec ce pouvoir et ses commanditaires du système capitaliste est de sceller hermétiquement cette fosse à ordures avec tout ce qu’elle contient de présent ou d’anciens Présidents, de Premier ministre, sénateurs, députés, demi-hommes , semi-femmes, intellectuels réactionsnaires, mentors, mécréants, incompétents, mercenaires de la gauche, minables pseudo-dirigeants. Des politiciens réactionnaires de tout acabit, marchands de pays, et filles de vipères qui se vendent les uns les autres, qui se violent et se laissent violer les uns les autres. Ils ne méritent rien d’autre que de verser de l’huile bouillante et du feu sur cette fosse à ordures.
On écrira en épitaphe sur cette fosse d’aisances : Dans ce cloaque ont été brûlés toutes celles et tous ceux qui ont travaillé pour le malheur du pays !
À bas les charognards !