Un policier a été décapité par des gangs haïtiens, selon les médias locaux, alors que de nombreux policiers ont été violemment tués par des gangs jusqu’à présent cette année.
Par Rosie Jempson
Un barrage déchirant de neuf heures sur un commissariat conduit à ce qu’un jeune officier soit abattu Haïti alors que la violence des gangs continue de faire des ravages dans tout le pays.
Après l’attaque, le policier du commissariat de Port-au-Prince a envoyé un message sur le Whatsapp de sa famille en disant : « Si vous n’avez pas de mes nouvelles, c’est parce que je suis mort. »
Mais l’officier, nommé Stanley, a survécu à l’horrible assaut contre sa base fortifiée, bien que profondément traumatisé.
« Ce qui m’a le plus effrayé, c’est l’idée d’une mort inutile, où je pourrais mourir sans que cela ne change rien », a déclaré l’officier secoué. Le gardien.
Mais d’autres policiers ont eu moins de chance puisque Lionel Lazarre, porte-parole du syndicat de la police haïtienne Synapoha, a révélé que 17 policiers avaient été tués et « beaucoup » blessés jusqu’à présent cette année.
Les gens fuient la violence des gangs car celle-ci cause de graves difficultés à travers le pays.
Les gangs armés continuent de régner la terreur dans la capitale haïtiennemalgré les tentatives d’un gouvernement de transition pour résoudre l’escalade de la crise.
Dans une vague de violence choquante, cinq policiers ont été brutalement tués lors d’une attaque armée contre un commissariat de police du nord de la ville le 29 février.
Une vidéo, décrite par le journal Le Nouvelliste, montrait « le cadavre d’un policier vu allongé sur une brouette, son uniforme trempé de sang », tandis qu’une autre montrait un policier décapité.
La récente violence des gangs en Haïti a laissé plus de 165 000 personnes déplacées et craignant pour leur vie.
L’ONU a rapporté que, rien qu’entre janvier et mars, plus de 2 500 Haïtiens ont été tués ou blessés.
Les violences ont en grande partie paralysé le plus grand port maritime d’Haïti et fermé le principal aéroport international il y a deux mois. Les biens de première nécessité, notamment la nourriture et les médicaments vitaux, diminuent également, laissant près de 2 millions d’Haïtiens au bord de la famine.
L’ONU a rapporté que, rien qu’entre janvier et mars, plus de 2 500 Haïtiens ont été tués ou blessés, soit une augmentation de plus de 50 pour cent par rapport à la même période de l’année dernière.
Les forces de police haïtiennes ont été critiquées pour avoir disparu des rues de Port-au-Prince depuis le début de la rébellion, laissant apparemment les citoyens se débrouiller seuls.
Cependant, un représentant du syndicat assure qu’ils font le maximum, « même si les temps sont durs ».