Attention, souvenirs-nous du texte de l’Accord du 21 décembre publié dans Le Moniteur, qui n’a pas été respecté ni appliqué par Ariel Henry et son équipe. Devrons-nous continuer à nous fier aux publications dans le journal officiel de la République par une équipe que le leader de NERHO qualifie d’« usurpateurs de fonction depuis le 7 février 2024 » ?
Mardi 16 avril 2024 ((rezonodwes.com))–Sans surprise, le Dr Ariel Henry, humilié par la communauté internationale lui interdisant de rentrer dans son propre pays après sa mission infructueuse au Kenya, s’est résigné à republier le décret nommant le » Conseil Présidentiel à 7 Tèt « , mardi soir. Un événement sans précédent dans un pays à l’histoire singulière.
Mais cette équipe gouvernementale, qui s’est distinguée par sa gestion scandaleuse du pays depuis son investiture en juillet 2021, par un tweet, se lance encore dans une ultime série de manœuvres dilatoires, son point d’orge allant de contradiction en contradiction, comme le soulignant les caractéristiques.
Les accords, lisons-nous dans cet arrêté « reproduit », mentionnant le processus de nomination des membres du Conseil présidentiel de transition, soulignent qu’ils ont été choisis par les différents secteurs conformément aux critères d’éligibilité convenus dans l’accord de Kingston du 11 mars 2024. Cependant, ils notent également que le recouvrement de cette éligibilité par le Conseil des Ministres est difficile en raison de la non-présentation des documents requis.
Pour accélérer le processus, il est suggéré que les membres du Conseil soient nommés avec l’obligation ultérieure de fournir les dossiers requis, sous peine de démission.
L’incohérence réside dans le fait que, malgré ces caractéristiques, le texte ne précise pas de délai spécifique pour la démission des membres du Conseil qui ne fournissaient pas les dossiers requis.
Ce manque de précision quant au délai impparti laisse planer une incertitude sur la durée pendant laquelle le régime actuel d’Ariel Henry pourrait encore exercer son pouvoir « maléfik« , malgré ses échecs et les accusations de crimes, de vols, de corruption et de détournements de fonds dont il fait l’objet. Cela pourrait faire naître des inquiétudes quant à la volonté et à la capacité du gouvernement « pape twèl » de mettre en œuvre une transition efficace vers une nouvelle direction.
La désignation des membres du Conseil Présidentiel de Transition : un pas vers l’avenir ou une prolongation de l’incertitude, avec la partie invisible de l’iceberg, sachant que l’avenir d’Haïti se décide à l’extérieur depuis la nuit des temps ?