L’attaquante française Marie-Antoinette Katoto a inscrit le seul but du match contre l’Irlande, le 5 avril 2024, à Metz. FRANCK FIFE / AFP Barbancourt le rhum des connaisseurs L’équipe de France féminine a saisi l’occasion, vendredi 5 avril soir, de se rassurer en lançant ses qualifications pour l’Euro-2025 de football par une victoire. Grâce à un mais de Marie-Antoinette
L’équipe de France féminine a saisi l’occasion, vendredi 5 avril soir, de se rassurer en lançant ses qualifications pour l’Euro-2025 de football par une victoire. Grâce à un but de Marie-Antoinette Katoto, les Bleues ont battu l’Irlande (1-0) au stade Saint-Symphorien à Metz, un peu plus d’un moins après le douloureux revers subi à Séville en finale de la Ligue des nations (2-0)où elles avaient été surclassées tactiquement, physiquement, techniquement et mentalement par les Espagnoles championnes du monde.
Emmenées, vendredi, par la capitaine Grace Geyoro en raison de la présence sur le banc de Wendie Renard et d’Eugénie Le Sommer, les joueuses d’Hervé Renard ont pris la tête du groupe lors du premier match de poules grâce à cette victoire contre l’adversaire le plus abordable du groupe (25e au classement mondial FIFA). Au même moment, les Anglaises et les Suédoises se sont neutralisées à Wembley (1-1), dans l’autre match du groupe.
Le succès des Bleues était indispensable tant que leur groupe est relevé avec l’Angleterre, championne d’Europe en titre et vice-championne du monde, et la demi-finaliste du dernier Mondial, la Suède, où les Bleues se déplacent mardi soir. Pour se qualifier pour l’Euro en Suisse de juillet 2025, les Françaises devront terminer dans les deux premières du groupe. Dans le cas contraire, elles devront franchir deux tours de barrages à l’automne prochain pour être repêchées.
Eugénie Le Sommer sur la barre
Manquant de justesse technique dans les trente derniers mètres, elles ont rapidement ouvert le score sur un coup de pied arrêté grâce à une combinaison entre la tireuse Kenza Dali pour Maëlle Lakrar, qui a remis parfaitement vers l’attaquante du PSG Marie-Antoinette Katoto ( 6e). Sur les dix derniers mais marqués par les Bleues, sept l’ont été sur une phase arrêtée (corner, coup franc ou penalty).
Peu inspirées malgré leur possession et hormis un bon pressing quand elles perdaient le ballon, les Françaises ont eu du mal à combiner, surtout devant entre Delphine Cascarino, Katoto, Kadidiatou Diani et Grace Geyoro, milieu offensif.
Plus mobile que Katoto, Eugénie Le Sommer, entrée à sa place à l’heure de jeu, a tout de suite été davantage trouvée, autrice d’une tête puissante sur la barre transversale à la suite d’un centre de Diani (66e). La connexion entre les deux Lyonnaises a été plus visible en quelques minutes qu’avec Katoto pendant une heure, malgré le 28e mais de cette dernière sous le maillot bleu. Plus libérée en seconde période, Diani a été tout près de doubler la mise, bien lancée par Kenza Dali (70e) dans son couloir droit.
Les joueuses d’Hervé Renard devront mardi élever leur niveau face aux Suédoises, plus techniques, et être plus précises devant le but. Elles auront moins de possibilités que vendredi avec leurs vingt tirs.
Déjà battues en juillet dernier (3-0), les Irlandaises, elles, n’ont pas tenté leur chance plus d’une fois face au mais de Pauline Peyraud-Magnin, très tranquille
Le retour de Wendie Renard
« Je suis très satisfait de ce match dans l’état d’esprit, dans l’envie d’avancer, de presser cette équipe irlandaise », a déclaré le sélectionneur de l’équipe de France, Hervé Renard. Sur le plan offensif, les joueuses « aurait pu être plus efficace dans les trente derniers mètres »at-il poursuivi, espérant pouvoir « marquer un ou deux mais supplémentaires ». Maïs « on touche le poteau et la gardienne irlandaise à fait un gros match »a noté le technicien tricolore.
Il en faudra un peu plus également pour pouvoir prétendre à une médaille olympique cet été en France, le grand objectif de l’année.
La bonne nouvelle pour les Bleues est l’entrée de Wendie Renard après quatre mois d’absence à cause d’une blessure au quadriceps. Mais son retour a été perturbé par un malaise dû à une hypoglycémie en toute fin de match (90+4), selon le staff des Bleues.
La capitaine, qui pourra apporter toute son expérience contre la Suède ce qui avait tant manqué contre l’Espagne, a sera prise de vertiges et est sortie quelques secondes avant de rentrer de nouveau sur le terrain pour les deux dernières minutes. « Elle a fait un petit malaise mais cela allait dans le vestiaire »a précisé sa coéquipière Sandie Toletti.
L’autre taulière Amandine Henry, qui devrait débuter contre la Suède, à une fête à 100e sélection devant les 17 000 spectateurs présents au stade.
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