LLe 15 janvier, dans les villes du pays – Jérémie, Aux Cayes, Ouanaminthe, Miragoâne, Petit-Goâve et Jacmel, entre autres – des foules en colère ont bloqué les principales artères avec des barricades de pneus et de camions, tandis que les bureaux du gouvernement, les banques, les magasins et les écoles ont fermé leurs portes.
Philippe avait prévu de prononcer un discours à Léogâne le 14 janvier, avant de se rendre à Port-au-Prince. Mais, selon une source bien placée proche de la Police Nationale d’Haïti (PNH), l’avocat André Michel, l’homme fort, numéro un du gouvernement assiégé du Premier ministre de facto Ariel Henri, aurait déboursé 5 millions de gourdes ( environ 38 000 dollars) pour mobiliser moins de 100 manifestants qui ont défilé à Léogâne en scandant « A bas Guy Philippe » !
L’ancien sénateur élu de Grand-Anse fut obligé d’annuler sa visite à la cité de la reine Anacaona. Il a expliqué que ce n’est pas du fait que le Magistrat de Léogâne, quelques heures avant son arrivée avait publié un communiqué pour ne pas honorer sa visite, mais selon lui ce rapport est en rapport avec des mesures sécuritaires, puisqu’on préparait un massacre à Léogâne et qu’on allait lui donner la responsabilité d’un tel crime.
Pour éviter que le sang du peuple coule sans raison, il a préféré ne pas se rendre sur les lieux, at-il fait savoir.
Il est désormais du bruit, qu’il sera à Port-au-Prince, la capitale du pays, le mercredi 17 janvier 2024.