À quelques jours de la publication tant redoutée de la liste de l’ONU, les sanctions récentes des États-Unis et du Canada envers des personnalités haïtiennes plongent le pays dans une période d’incertitude politique et économique. Des figures de proue de la scène politique sont pointées du doigt, mais un silence éloquent entoure certains acteurs, alimentant des spéculations sur leurs stratégies et déplacements. Quelles conséquences ce dossier international aura-t-il sur le paysage politique haïtien déjà fragile ?
L’annonce imminente de la liste de l’ONU place Haïti au cœur d’un débat international complexe. Les sanctions américaines-canadiennes, ciblant des personnalités politiques, soulèvent des interrogations sur les pratiques au sein du secteur. L’ombre qui entoure des figures telles que l’ancien Président Michel Joseph Martelly, l’ancien Premier ministre Laurent Salvador Lamothe, l’ex-député Gary Bodeau, exilé à Cuba, et l’ancienne sénatrice Gracia Delva, ayant voyagé dans les Caraïbes. , ajoute un élément intrigant à la situation.
Des rumeurs persistantes sur la localisation d’anciens Présidents, d’anciens Premiers Ministres, et d’autres personnalités adoptant des stratégies de retrait médiatique. La question de leur silence actuel en prévision de la liste de l’ONU suscite des inquiétudes quant à leur absence dans les médias traditionnels. Pourquoi ces acteurs politiques, autrefois omniprésents dans les médias, ont-ils choisi ce moment pour rester discrets ?
La politique haïtienne traverse une phase délicate, avec des acteurs clés naviguant entre la crainte des sanctions internationales et une stratégie politique plus profonde. La liste de l’ONU, attendue avec anxiété le 13 novembre 2023, promet de dévoiler des détails cruciaux, mais les zones d’ombre persistantes entourant le silence et les déplacements mystérieux ajoutent une couche de complexité à ce scénario déjà tendu.