Pour couronner le point culminant du film, le père d’Abigail rentre enfin chez lui et il est, bien sûr, Dracula. Il se vante d’être connu sous de nombreux noms, un descripteur souvent associé à des personnages qui se révèlent être Satan, ce qui était un plaisir à voir. Mais encore mieux que la révélation assez évidente selon laquelle Abigail est la fille de Dracula, c’est la révélation qu’il est joué par Matthew Goode. Il y a une couche de métacasting puisque Goode a joué Henry Talbot dans « Downton Abbey » et est devenu le mari de Lady Mary Talbot (née Crawley) qui était mariée à Matthew Crawley de Dan Stevens jusqu’à la mort de son personnage. Si Frank de Stevens avait réussi son nouveau plan de vampire, cela aurait été l’inverse des rôles parentaux des acteurs dans « Downton Abbey ».
Dracula se révèle également être un père quelque peu négligent, estimant qu’il suffit de se présenter pour faire le strict minimum, ce qu’Abigail appelle à juste titre. Le regard consterné sur son visage, quand Abigail se défend, est une perfection absolue. Je ne peux qu’espérer qu’il y ait des images supplémentaires de cette performance auxquelles nous pouvons nous attendre sur une sortie Blu-ray, car j’aurais apprécié beaucoup plus de temps d’écran.
Beaucoup avaient émis l’hypothèse que s’il y avait eu une révélation de Dracula, Radio Silence se serait penché sur un casting de gadgets – comme « Renfield » Dracula de Nic Cage – mais Goode est un Dracula tellement convaincant et le choix parfait. Il a le charme débonnaire, les yeux perçants et la présence à l’écran qui crie « Tu es terrifié à l’idée de vouloir te rapprocher de moi, n’est-ce pas ? » C’est aussi le sociopathe sexy au cœur de « Stoker » de Park Chan-wook et même si ce n’est pas un film de vampire, le « Dracula » original a été écrit par Bram. Chauffeur. (C’EST UN CASTING AMUSANT, LAISSEZ-MOI CELA !)