Si l’on en croit un procès-verbal dressé cette semaine par le juge de paix Fritz Veus de la commune de Pétion-Ville, selon lequel le conseiller-président Dr Gérald Louis Gilles se vanterait de son amitié avec Sonson Lafamilia pour impressionner le président du conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), Raoul Pascal Pierre-Louis, n’est-on pas en droit de s’interroger sur les relations actuelles du médecin avec cet évadé de prison recherché « activement » par la police ?
Dr Gilles, selon le procès-verbal
Le procès-verbal révèle des propositions pour le moins troublants de la part du Dr Gilles, dans lesquelles il déclare :
« Si l’on en croit un procès-verbal dressé cette semaine par le juge de paix Fritz Veus de la commune de Pétion-Ville, selon lequel le conseiller-président Dr Gérald Louis Gilles se vanterait de son amitié avec Sonson Lafamilia pour impressionner le président du conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), Raoul Pascal Pierre-Louis, n’est-on pas en droit de s’interroger sur les relations actuelles du médecin avec ce très dangereux évadé de prison recherché par la police ? ».
Ces déclarations ouvrent la voie à de nombreuses interrogations. Si le Dr Gilles a été si proche de Sonson Lafamilia, pourrait-il alors jouer un rôle déterminant dans la traque de cet évadé condamné pour des actes de kidnapping ? Ses relations passées pourraient-elles être exploitées pour localiser et appréhender ce dangereux criminel ? Ou, au contraire, ces relations pourraient-elles représenter un obstacle pour les forces de l’ordre dans leur quête de justice ?
La nature de la relation entre le Dr Gilles et Sonson Lafamilia est un élément majeur de l’enquête. La coopération du Dr Gilles peut-elle être bénéfique à l’enquête policière ou est-elle devenue un personnage à surveiller de près dans cette affaire complexe ?