L’eau de source Fiée des Lois, embouteillée à Prahecq (Deux-Sèvres) et vendue en France dans les magasins Intermarché, a été retirée du marché, mercredi 14 février, après la mise en évidence de résidus de pesticides.
<p class="article__paragraph "><em>« Après différentes analyses effectuées dans le département des Deux-Sèvres et sur le site de Fiée des Lois, il a été mis en évidence une non-conformité réglementaire sans risque pour la santé des consommateurs sur les eaux fabriquées par le site »</em>, écrit la direction de l’entreprise dans un communiqué transmis jeudi à l’Agence France-Presse, confirmant des information de <a href="https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/prahecq/contaminee-par-les-pesticides-l-eau-fiee-des-lois-puisee-dans-les-deux-sevres-est-retiree-de-la-vente" target="_blank" rel="noopener" title="Nouvelle fenêtre"><em>la Nouvelle République.</em></a></p> <p class="article__paragraph "><em>« Dès identification de la problématique »</em>, l’usine d’embouteillage du groupement Les Mousquetaires a suspendu <em>« la production des eaux provenant des sources concernées »</em> et, <em>« par principe de précaution et en responsabilité »</em>, a décidé, pour être conforme à la réglementation, <em>« de retirer de la vente l’ensemble des bouteilles d’eau de la marque Fiée des Lois et Premiers prix mises sur le marché et fabriquées sur le site de la Fiée des Lois », </em>poursuit le texte. Le retrait des bouteilles a été déclenché mercredi, précise la direction.</p> <p class="article__paragraph ">L’usine de Prahecq met en bouteille chaque année près de 100 millions de litres de vin, soit environ 90 % du chiffre d’affaires de l’usine, et conditionne 45 millions de bouteilles d’eau à la marque Fiée des Lois. Elle emploie près de 150 salariés.</p> <h2 class="article__sub-title">Un pesticide omniprésent dans les eaux de surface et souterraines</h2> <p class="article__paragraph ">Selon l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine, citée par <em>La Nouvelle République,</em> la contamination est due à un <em>« pesticide de la nappe souterraine dans laquelle l’eau est prélevée »</em>. Les analyses de l’eau de source ont détecté la présence de molécules du <em>« chlorothalonil »</em>, dépassant <em>« le seuil de vigilance, de qualité »</em>. L’eau reste <em>« potable »</em> et il <em>« n’y a pas de problème de santé »</em>, souligne l’ARS.</p> <p class="article__paragraph ">Interdit d’utilisation depuis 2020, ce fongicide est désormais recherché de manière automatique dans les contrôles sanitaires. Dans un rapport publié en avril 2023, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) avait confirmé la présence quasi généralisée de métabolites du chlorothalonil dans les eaux de surface et souterraines de métropole. Il avait déjà été décelé dans la nappe qui alimente l’usine d’embouteillage de Prahecq en septembre 2023.</p> <p class="article__paragraph ">En octobre, la ville de La Rochelle, dans le département voisin de Charente-Maritime, <a href="https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/19/l-agglomeration-de-la-rochelle-ferme-ses-captages-d-eau-potable-apres-la-decouverte-d-un-residu-de-pesticide_6195416_3244.html">avait fermé ses captages d’eau potable,</a> à la suite de la découverte de résidus de ce pesticide.</p> <section class="author"> <p class="author__detail"> <span class="author__name">Le Monde avec AFP</span> </p> </section> <section class="article__reactions"> </section>
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