De nouvelles recherches révèlent que les enfants américains qui rapportent des souvenirs de vies antérieures grandissent et mènent une vie normale et productive, nombre d’entre eux trouvant un sens spirituel à leurs expériences uniques d’enfance.
Publié dans Frontières de la psychologie | Temps de lecture estimé : 4 minutes
Dans une étude de suivi, des chercheurs de la Division des études perceptuelles de l’Université de Virginie ont suivi les résultats de la vie d’adultes qui, lorsqu’ils étaient jeunes enfants, ont rapporté des souvenirs de vies antérieures apparentes. L’étude offre des informations rassurantes aux parents dont les enfants partagent des expériences similaires, suggérant que ces souvenirs d’enfance inhabituels n’empêchent pas un développement sain.
L’équipe de recherche, dirigée par Marieta Pehlivanova, a interrogé 23 adultes américains qui ont été initialement étudiés lorsqu’ils étaient enfants lorsqu’ils rapportaient des souvenirs de vies antérieures. En moyenne, 36 ans se sont écoulés depuis leurs premiers entretiens. Les résultats révèlent que ces individus sont devenus des adultes bien adaptés, dotés d’un niveau d’éducation élevé, d’une carrière réussie et de relations normales.
« Les adultes qui ont rapporté des souvenirs apparents de vies antérieures lorsqu’ils étaient enfants semblent mener une vie normale et productive », note l’étude publiée dans Frontiers in Psychology. Les participants à la recherche représentaient diverses professions, notamment des enseignants, des travailleurs de la santé, des architectes et des dirigeants d’entreprise.
L’étude a révélé que 65 % des participants ont signalé un impact durable de leurs souvenirs d’enfance, bien que peu d’entre eux aient décrit des effets négatifs. De nombreux participants ont exprimé que l’expérience avait favorisé la croissance spirituelle et façonné leurs perspectives sur la vie et la mort. Un participant a expliqué à quel point la perte de plusieurs membres de sa famille dans l’enfance était moins dévastatrice parce que « j’ai commencé à comprendre qu’ils reviendraient ».
Il est intéressant de noter que la recherche a révélé que les individus ayant une plus forte tendance à l’absorption psychologique – la capacité de s’immerger profondément dans les expériences – étaient plus susceptibles de signaler des effets durables de leurs souvenirs d’enfance. L’étude a également révélé que les participants présentaient des niveaux de bien-être spirituel modérés à élevés, comparables aux membres de communautés spirituelles inclusives.
Alors que la plupart des participants (52 %) ont déclaré que leurs souvenirs apparents de vies antérieures s’étaient complètement estompés, certains conservaient encore des fragments de ces premiers souvenirs. La majorité des participants (65 %) ont maintenu une croyance en la réincarnation à l’âge adulte, ce qui est nettement supérieur au taux de 27 % de la population américaine en général.
Cette recherche marque la première étude de suivi portant sur des adultes américains ayant rapporté des souvenirs de vies antérieures lorsqu’ils étaient enfants, complétant des études similaires menées au Sri Lanka et au Liban. Les résultats suggèrent que, quel que soit le contexte culturel, les enfants qui rapportent ces expériences se développent généralement normalement et trouvent souvent une signification positive à leurs souvenirs d’enfance uniques.
Glossaire
Souvenirs de vies antérieures : Souvenirs spontanés rapportés par de jeunes enfants, généralement âgés de 3 à 6 ans, sur des vies antérieures apparentes.
Absorption: Un trait de personnalité caractérisant la tendance d’une personne à s’immerger profondément dans les expériences et les images mentales.
Bien-être spirituel : Une mesure de la satisfaction dans la vie liée aux dimensions spirituelles ou religieuses de l’expérience.
Questionnaire
Quel pourcentage de participants à l’étude ont signalé un impact de leurs souvenirs d’enfance ?
65 % des participants ont signalé un impact durable de leurs souvenirs de vies antérieures, la plupart décrivant des effets neutres ou positifs.
À quel âge les enfants rapportent-ils généralement ces souvenirs ?
Les enfants rapportent généralement ces souvenirs entre 3 et 6 ans, ces souvenirs s’estompant généralement à mesure qu’ils entrent en âge scolaire.
Quel trait de personnalité était associé à un impact plus important des souvenirs ?
Le trait d’absorption – la tendance à s’immerger profondément dans les expériences – était positivement associé à l’impact rapporté des souvenirs.
Comment le taux de croyance en la réincarnation parmi les participants à l’étude se compare-t-il à celui de la population générale ?
65 % des participants à l’étude croyaient à la réincarnation, contre 27 % de la population américaine en général.
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