Dans le quartier de Maxime Galladère, bel Air à Port-au-Prince, il n’est pas rare d’apprendre qu’un ami a été mortellement abattu. Manger plus d’une fois par jour est ce que les gens appellent souvent là-bas un merci, un luxe en anglais. Globalement, certains habitants, dont Galladère, ont le sentiment d’avoir touché le fond.
C’est dans cette réalité que Galladère a appris que Guy Philippe s’était engagé à mettre fin à la violence des gangs en Haïti en 90 jours dans le cadre d’une nouvelle révolution, il se demandait si Philippe savait ce qu’il disait.
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