Par MIKE MAGEE
Tandis que d’autres se délectent des réalisations originales spécialiste du cheval d’arçonsStephen Nedoroscik, de Worcester, MA, ou Céline Dion Après une performance remarquable lors de la clôture des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques à Paris cette semaine, j’ai voyagé dans le temps jusqu’à Paris cette semaine avec une mission différente.
J’étais là pour visiter Germaine de Staël. L’écrivain français qui, en 1803, s’était disputé avec Napoléon au faîte de sa puissance et lui avait demandé : « Quelle est la plus grande femme du monde ? » Sa réponse fut immédiate : « Celle qui a donné naissance au plus grand nombre d’enfants. » Cette seule question lui valut d’être exilée de Paris en Suisse.
Cela m’a rappelé le JD Vance 2021 interview sur FOXoù il a lié la valeur des femmes à la maternité, affirmant que « nous devrions donner aux gauchistes malheureux et sans enfants moins de contrôle sur notre pays et ses enfants… » et a affirmé que leur choix des chats plutôt que des bébés avait créé un groupe de femmes politiques mécontentes qui « sont malheureuses ».
En 1803, Germaine de Staël eut le dernier mot, en décampant vers le bucolique Le château de Coppet Elle passe les dix années suivantes à organiser l’opposition de Napoléon, avant de fuir vers l’Autriche, puis Saint-Pétersbourg, tout en évitant soigneusement les troupes de Napoléon qui avancent vers le nord. Après la défaite de Napoléon, elle revient à Paris en 1814.
La campagne de terreur de Napoléon et sa défaite finale furent également le sujet de l’exploit littéraire légendaire de Léon Tolstoï en 1869, Guerre et Paix. Mais il aurait tout aussi bien pu s’en prendre à nos deux dirigeants du MAGA et à leurs sycophantes du Projet 2025 un siècle et demi plus tard. Et pourtant, comme pour Germaine de Staëlils semblent avoir oublié que le vice-président Harris était né pour diriger, ce que Tolstoï aurait sûrement souligné.
Dans son brillant Épilogue (p. 1131), Tolstoï déshabille Napoléon tout en pointant du doigt un nombre infini de disciples avertis. Écrit il y a 155 ans, son exposé est poignant et dévastateur, et mérite d’être examiné attentivement par tous ceux qui s’intéressent au leadership éthique, à la gouvernance et à la conformité.
Vers l’ascension vers le pouvoir
« (Le lancement exige que) … les vieilles coutumes et traditions soient effacées ; pas à pas, un groupe d’une nouvelle taille soit produit, accompagné de nouvelles coutumes et traditions, et l’homme qui doit se tenir à la tête est préparé… Un homme (comme Trump) sans conviction, sans coutumes, sans traditions, sans nom (comme Vance)… se déplace parmi tous les partis qui attisent les haines, et, sans s’attacher à aucun d’entre eux, est porté à une place visible. »
Premiers succès
« L’ignorance de ses associés, la faiblesse et l’insignifiance de ses adversaires, la sincérité de ses mensonges et la brillante et sûre d’elle-même de cet homme l’ont porté à la tête… la réticence de ses adversaires à combattre son audace enfantine et sa confiance en soi lui ont valu… la gloire… La disgrâce dans laquelle il tombe… tourne à son avantage… ceux-là mêmes qui peuvent détruire sa gloire, ne le font pas, pour diverses considérations diplomatiques… »
Servir et s’incliner devant le pouvoir
« Tous les hommes, malgré leur horreur et leur dégoût pour ses crimes, reconnaissent désormais sa puissance, le titre qu’il s’est donné et l’idéal de grandeur et de gloire qui leur semble à tous beau et raisonnable… L’un après l’autre, ils se précipitent pour lui démontrer leur non-entité… Non seulement il est grand, mais ses ancêtres, ses frères, ses beaux-fils, ses beaux-frères sont grands. »
Fermer les yeux
« L’idéal de gloire et de grandeur qui consiste non seulement à considérer que rien de ce que l’on fait n’est mauvais, mais à être fier de chacun de ses crimes, en leur attribuant une signification surnaturelle incompréhensible – cet idéal qui doit guider cet homme et les personnes qui lui sont liées, se développe librement… Ses actions puérilement imprudentes, sans fondement et ignobles… laissent ses camarades dans l’embarras… complètement enivrés par les crimes réussis qu’il a commis… »
Adoration de soi, foules et conspiration
« Il n’a aucun plan du tout ; il a peur de tout… Lui seul, avec son idéal de gloire et de grandeur… avec son adoration insensée de lui-même, avec son audace dans le crime, avec sa sincérité dans le mensonge – lui seul peut justifier ce qui doit être accompli… Il est entraîné dans une conspiration dont le but est la prise du pouvoir, et la conspiration est couronnée de succès… »
Le sort est rompu par un renversement de situation
« Mais soudain, au lieu de la chances et génie qui jusqu’à présent l’ont conduit si systématiquement à travers une série ininterrompue de succès jusqu’au rôle qui lui a été assigné, il apparaît un nombre incalculable chances inverses….et au lieu de génie il apparaît une stupidité et une bassesse sans précédent…”
L’acte final – Biden désigne Kamala comme candidate
« Un contre-mouvement s’opère… Et plusieurs années se passent pendant lesquelles cet homme, dans la solitude de son île, joue devant lui-même une comédie pathétique, intriguant mesquinement et mentant pour justifier ses actions, alors que cette justification n’est plus nécessaire, et montrant au monde entier ce que les gens prenaient pour de la force tandis qu’une main invisible le guidait… ayant terminé le drame et déshabillé l’acteur. »
Comme Trump et Vance l’ont tous deux appris à leurs dépens, la célébrité aux États-Unis est une arme à double tranchant. Dans un discours d’investiture, le procureur a rencontré l’accusé de front.
« J’ai pris à partie des criminels de toutes sortes. Des prédateurs qui maltraitaient des femmes, des fraudeurs qui arnaquaient les consommateurs, des tricheurs qui enfreignaient les règles pour leur propre profit. Alors, écoutez-moi quand je dis que je connais le type de Donald Trump (et de JD Vance). »
Kamala Harris #comprend la mission.
Mike Magee MD est un historien médical et un contributeur régulier du THCB. Il est l’auteur de CODE BLEU : Au cœur du complexe médico-industriel américain. (Bosquet/2020)