Selon le Dr Thomas Crowther, professeur d’écologie à l’université suisse ETH Zurich, il semble que nous plantions des arbres de la bonne manière en Haïti. Il est l’auteur principal d’une nouvelle étude publiée hier qui suggère qu’une restauration forestière efficace devrait être menée par les communautés locales qui choisissent de travailler de concert avec la nature pour s’aider elles-mêmes. Divulgation complète : le Alliance des petits exploitants agricoles n’a pas été cité, mais c’est exactement ce que nous faisons.
Des milliers d’agriculteurs haïtiens SFA travaillent avec la nature pour prendre soin d’eux-mêmes… et de la planète. Plus précisément, nos membres agriculteurs cultivent, transplantent et entretiennent des arbres afin d’obtenir les semences, les outils, la formation et d’autres services agricoles qui les aident à obtenir des rendements agricoles plus élevés et à augmenter les revenus des ménages. Et ce sont les agriculteurs eux-mêmes, guidés par les agronomes de la SFA, qui gèrent à la fois la plantation d’arbres et les services agricoles.
Les agriculteurs SFA ont planté près de 11 millions d’arbres en Haïti depuis 2010. Lundi, une équipe impliquant des centaines de scientifiques internationaux, dirigée par le Dr Crowther, a publié un nouvelle étude dans la revue Nature ce qui suggère que la restauration des forêts mondiales peut potentiellement capter l’équivalent d’un tiers de tout le carbone généré par l’homme et libéré depuis le début de l’ère industrielle. Même si les scientifiques s’accordent généralement sur l’importance cruciale de la conservation des forêts et de la plantation d’arbres, lorsqu’il s’agit de détails précis, il y a un tollé scientifique centré sur deux chiffres : 205 et 226. Cette nouvelle étude fixe à 226 gigatonnes de carbone (le tiers mentionné ci-dessus) la quantité potentielle qui pourrait être captée par la restauration forestière. Cependant, le Dr Crowther était également l’auteur principal d’une étude similaire publiée en 2019 qui proposait cette estimation à 205 gigatonnes. L’étude précédente avait entraîné un boom de la plantation d’arbres ainsi qu’une controverse considérable sur la manière dont ce nombre avait été atteint. La nouvelle étude intègre plusieurs changements de méthodologie, mais il est probable qu’il y ait toujours un chœur de dissidents. Pendant ce temps, en Haïti, nous plantons des arbres dans le cadre d’un programme agroforestier continu et ininterrompu depuis 2010 jusqu’à nos jours, malgré la violence des gangs qui s’est emparée de la capitale Port-au-Prince et d’autres zones urbaines ces dernières années. Une dernière remarque : même si ce n’est qu’une petite chose à la lumière de tout ce dont Haïti souffre en ce moment, nous vous invitons à consulter notre cool nouveau site internet Salutations, |
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