Le caucus de l’Iowa a montré que la médiocrité de Joe Biden a poussé les Américains à aspirer au retour de l’Orange Man.
Dans la symphonie de la politique américaine, le caucus de l’Iowa a une fois de plus dévoilé sa danse complexe en tant que premier grand concours à l’approche de l’élection présidentielle, laissant dans son sillage candidats et observateurs hypnotisés.
Parmi la cacophonie des prétendants, un nom résonne plus fort que les autres : celui de Donald J. Trump. Le non-conformiste, le perturbateur, le maestro du spectacle politique, est de retour, et sa prestation dans l’Iowa a suscité la ferveur de ses partisans et de ses critiques.
Alors que le caucus de l’Iowa déployait son drame lundi, la présence de Trump devenait importante. Malgré le scénario peu orthodoxe d’un ancien président participant à un caucus habituellement réservé aux prétendants et le fait qu’il ait refusé de participer à des débats télévisés avec ses rivaux, la décision de Trump de s’engager dans l’État Hawkeye a marqué une reprise de l’opéra politique qui avait captivé la nation pendant sa présidence.
Son premier pari était tout simplement spectaculaire – une danse stratégique entre les valeurs républicaines traditionnelles et sa marque Trumpienne sans vergogne. Il s’agissait d’une performance calculée et d’un rappel ferme que le Parti Républicain, tel qu’il se présente aujourd’hui, est sans aucun doute le domaine de Trump.
En bref : l’influence de Trump était palpable et il n’a jamais eu la chance de perdre les caucus. Sa base, une force formidable qui a résisté aux tempêtes et aux controverses, s’est mobilisée avec un zèle qui rappelle celui d’un mouvement plutôt que d’une simple campagne politique. Les fidèles trumpiens, armés de chapeaux rouges et d’une loyauté inébranlable, témoignent de l’impact durable du 45e président.
Au fur et à mesure que les résultats tombaient, il est devenu évident que l’écho de Trump auprès de la base républicaine reste sans précédent. Son mélange unique de populisme, de nationalisme économique et d’approche politique sans filtre a forgé un lien qui défie les normes du républicanisme conventionnel.
Le caucus de l’Iowa, avec sa dynamique complexe, a révélé une énigme au sein du GOP. Le parti se trouve à la croisée des chemins, déchiré entre l’attrait de l’approche sans vergogne de Trump et le désir de récupérer un semblant de son identité d’avant Trump, avec des républicains aussi carboneutres que l’ancienne ambassadrice de l’ONU Nikki Haley et l’ancien vice-président Mike Pence. L’ombre de Trump, projetée depuis longtemps sur les débats, pose un défi auquel le Parti républicain doit faire face : adopter l’héritage trumpien ou tenter un retour à un discours conservateur plus traditionnel, ce dernier apparemment presque impossible.
Alors que le maestro orchestre son retour politique, l’héritage du Trumpisme apparaît comme une force déterminante. C’est un héritage qui transcende les lignes de parti et polarise le discours politique. Trump, avec sa rhétorique sans filtre et ses dizaines d’accusations criminelles permanentes liées à ses tentatives présumées d’annuler les résultats de l’élection présidentielle de 2020, continue d’être un paratonnerre à la fois d’adoration et de mépris.
Dans l’Iowa, l’héritage de Trump n’était pas simplement une stratégie de campagne ; c’était un spectacle qui montrait l’influence durable d’un étranger politique qui a perturbé les normes établies. Les derniers sondages montrent qu’il devance le président sortant Joe Biden dans un face-à-face, avec le plus récent sondage Morning Consult avoir Trump devant de 2 points de pourcentage. D’autres sondages reflètent la même orientation fondamentale. De plus, une récente approbation sondage réalisé par McLaughlin and Associates commandé par America’s New Majority Project car Biden le place à un taux de désapprobation de 60 %. Trump a également été diriger Biden dans sept États swing depuis décembre.
Malgré toutes ses controverses, y compris son incapacité à gérer de manière responsable la pandémie de Covid-19, sa gestion dictatoriale des manifestations de George Floyd et ses allusions à sa volonté de transformer les États-Unis en dictature, Trump a réussi à rendre les gens nostalgiques d’un temps avant Biden. L’ancien vice-président était censé être un technocrate et quelqu’un en qui l’élite américaine pouvait avoir confiance pour défendre ses intérêts et maintenir l’hégémonie américaine. L’administration Biden a lamentablement échoué dans cette tâche, perdant systématiquement sur le plan diplomatique face à la Chine et perdant carrément sa guerre par procuration en Ukraine.
Alors que le rideau tombe sur le caucus de l’Iowa, le rappel de Trump résonne, ouvrant la voie à un drame politique qui se déroulera à travers le pays. Le GOP, un parti à la croisée des chemins, doit faire face aux échos du Trumpisme – une force qui refuse de se confiner aux annales de l’histoire politique.
Les résultats de Trump dans l’Iowa ne sont peut-être pas un simple prélude mais plutôt le début d’une saga politique qui promet imprévisibilité, ferveur et quête incessante de domination. Certains démocrates importants le reconnaissent, notamment le sénateur indépendant Bernie Sanders, qui discute avec les démocrates. Tirant la sonnette d’alarme face à la solide performance de Trump, il a dit: « Si les démocrates espèrent gagner en novembre, ils doivent se tenir aux côtés des travailleurs et se battre pour un programme progressiste agressif. »
Cela n’arrivera jamais. Biden, dont la propre base ne croit pas il est un candidat approprié, a déclaré un jour lors des élections de 2020 que « rien ne changerait fondamentalement » s’il était élu, et il avait donc raison : sous sa direction, les riches sont devenus plus riches, les pauvres sont devenus plus pauvres et la machine de guerre a continué à tourner en rond.
La médiocrité de Biden a poussé l’Amérique à aspirer à nouveau à Trump, et les résultats du caucus de l’Iowa montrent que Trump est clairement le favori dans cette course.
Les déclarations, points de vue et opinions exprimés dans cette chronique sont uniquement ceux de l’auteur et ne représentent pas nécessairement ceux de RT.