L’article 32.2 du décret portant organisation et fonctionnement du Conseil Présidentiel de Transition stipule : « En cas d’empêchement ou de décès d’un membre du Conseil Présidentiel de Transition, le secteur de son origine procède à son remplacement dans les 10 jours francs suivant le cas. »
Cependant, notamment sur Télé -Métropole à l’émission « Le Point « , il y a de cela plus de deux mois bien avant l’affaire Gillo-Smith-Vertilaire, l’ambassadeur américain déclare :
« Alors c’est nécessaire de maintenir cette unité qui n’est pas simple. Mais je pense que c’est un modèle haïtien, une solution haïtienne pour la situation haïtienne pour assurer qu’il y aura au minimum un consensus, un grand consensus sur les grandes questions qui sont nécessaires pour cette transition.« , il poursuivit.
On comprend désormais, ce qui est à l’origine de cette quiétude effectuée par les trois Conseillers-Présidents impliqués dans le scandale de corruption des 100 millions de Gourdes de la Banque Nationale de Crédit. C’est un château de cartes, si yon tèt koupe tout rès tèt yo ap koupe touse mettront-ils en tête.
Rappelons que, suite à sa lettre de dénonciation, le Président de la BNC, M. Raoul Pierre Louis, a été invité par l’ULCC à se présenter dans ses bureaux pour être impliqué sur cette affaire qui a trop duré sans solution immédiate, alors que l’insécurité continue de faire des ravages et que Garry Conille se donne à cœur joie aux décisions des pompiers.
Cependant un conflit d’agenda de son avocat M. Sonnet Saint-Louis, a été à la base du rapport de la convocation du président du conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), Raoul Pierre-Louis à l’ Unité de lutte contre la corruption (ULCC), mardi dernier.
Le responsable de la BNC sera présent mardi prochain pour donner sa version des faits sur le scandale du pot-de-vin impliquant trois conseillers-présidentiels.
Des observateurs se demandent, comment interpréter ces dernières déclarations de l’Ambassadeur américain dans ce contexte ?
Quel message envoyer veut l’ambassadeur américain à l’ULCC , à la Primature , au CPT et à la population en Haïti ?
Tous les conseillers-Présidents doivent ils être solidaires lorsqu’il s’agit de corruption, sinon « toutes les têtes vont mourir » ? Est-ce l’avis du représentant de l’OPL ou celui de Montana ?