Un tribunal kenyan avait bloqué le déploiement d’une force multinationale financée par les Etats-Unis qui avait promis 200 millions de dollars au gouvernement kenyan pour prendre la direction de cette force afin d’établir une quelconque sécurité en Haïti.
A Nairobi, le juge de la Haute Cour Chacha Mwita à l’issue d’une ordonnance avait qualifié d’inconstitutionnelle le déploiement des policiers kenyans dans le cadre de la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti.
Malgré cette interdiction, le président William Ruto sous pression des Etats-Unis, s’est comporté en bon mercenaire, allant jusqu’à violer la loi de son pays pour satisfaire les aspirations criminelles des puissances dominantes exploitantes. Ainsi en bon commandeur, il se prépare à embaucher un bon nombre de policiers au service des Etats-Unis pour plaire aux colons blancs.
C’est pour mettre en œuvre cette forfaiture que le 12 février 2024, une délégation haïtienne s’est rendue à Washington pour les ultimes préparatifs de la Mission. Cette délégation était composée de la ministre de la Justice, Emmelie M. Prophète, du directeur de la Police Nationale, Frantz Elbé, et de trois inspecteurs généraux de la PNH en l’occurence Frédéric Leconte, Jackson Hilaire et Francène Moreau. Du côté de l’empire, il y avait le sous-secrétaire d’État américain Brian Nichols, les assistants secrétaires d’État Todd Robinson, Barbara Feinstein et Christ Landberg. Et le Kenya s’était fait représenter par une délégation de 13 membres sous la direction de l’Assistant Conseiller à la Sécurité Nationale, Joseph Boinett.
La première victime de cette entreprise est un policier kenyan Walter Nyankieya, il a fait partie des officiers envoyés à Washington pour un séminaire sur les opérations préparatrices de cette soi-disant invasion de sécurité en Haïti que concoctent les Etats-Unis. Il a été retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel à Washington DC le matin du jeudi 15 février 2024.
Les autres pays qui ont également participé à cette réunion sont : l’Afrique du Sud, le Bénin, l’Espagne, l’Italie, le Canada, les Bahamas, le Mexique, le Brésil, la Jamaïque, Guyana, le Qatar, l ‘Union européenne pour ne citer que ceux-là qui sans doute vont apporter une contribution financière ou policière pour rendre possible une énième occupation d’une force étrangère multinationale de façon à souiller le sol haïtien.