Apple TV+ Silo suit un groupe de 10 000 survivants vivant sous terre dans des silos de la taille d’une ville, incapables de sortir en raison d’un état apparemment mortel à la surface. La deuxième saison reprend les moments où la première saison captivante a laissé le public.
Ingénieur curieux et ancien shérif Juliette Nichols (Rebecca Ferguson) a fait face à la punition ultime pour en savoir trop lorsqu’elle est envoyée hors du mystérieux bâtiment. Elle découvre à l’extérieur du silo qu’il y a plus d’un bâtiment et que le monde n’est peut-être pas aussi toxique qu’on le lui avait dit ; au lieu de cela, c’est un terrain vague rempli de silos abandonnés. En tant que première personne à survivre dehors, elle devient une lueur d’espoir pour une société fatiguée et menacée de s’effondrer.
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Le premier épisode de la deuxième saison de la série, basé sur les romans de Hugh Howey, voit Juliette se diriger vers un silo vide et rencontrer le mystérieux Solo (Steve Zahn). L’émission ne vise pas à répondre immédiatement aux questions ; au lieu de cela, il jette les bases de plus d’intrigues et d’une autre saison à la fois déroutante et captivante. L’épisode d’ouverture présente une Juliette sans dialogue s’aventurant dans un nouveau silo désert. À certains moments, l’épisode d’ouverture ressemble plus à un jeu vidéo qu’à une émission de télévision ; certains décors sont créés davantage pour créer du spectacle que pour faire avancer l’histoire.
Saison 2 de Silo est l’histoire de deux villes. Alors que Juliette enquête sur ce nouveau silo déserté, le silo original de la saison précédente est au bord d’une totale rébellion. Le maire Bernard Hollande (Tim Robbins) déclare Juliette morte, expliquant que personne ne pourrait survivre dehors, mais que son héritage est trop important pour être oublié par les habitants des silos. Le chef du secteur judiciaire, Robert Sims (Commun), qui n’hésite pas à se salir les mains pour effrayer les gens et les amener à se soumettre, sa femme de Lady Macbeth, Camille (Alexandria Riley), et les moins disposés à suivre aveuglément le juge Meadows (Tanya Moodie).
La sortie de Juliette du bâtiment pousse le reclus Walker (Harriet Walter) et son ex-femme Carla (Claire Perkins) au front de la rébellion, offrant au public le héros dont il a besoin. Alors que Bernard et Robert luttent pour conserver le pouvoir, Paul Billings (Chinaza Uché) trouve sa voix.
Revue de la saison 2 de Silo
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Le déplacement de l’intrigue entre deux emplacements fait que les personnages secondaires se perdent dans le mix. Iain Glen dans le rôle du Dr Pete Nichols passe particulièrement au second plan, peut-être parce qu’une grande partie de son histoire est liée à Juliette qui a emménagé dans un autre silo. Le silo est plein de gens trop intéressants et d’intrigues potentiellement intéressantes qui sont survolées car il y a parfois trop de surface à couvrir en seulement dix épisodes.
La deuxième saison est plus sale et plus granuleuse, le silo se retournant contre ceux qui sont au pouvoir et peut-être contre lui-même. Ils ont été privés de leurs droits et divisés en divisions pendant trop longtemps ; chaque aspect de leur vie, jusqu’au fait d’avoir des enfants, est dicté par quelqu’un d’autre. Cette série questionne efficacement ce qui se passe lorsque la société se lève et remet en question sa réalité, fatiguée d’être opprimée et mentie. Il ne s’agit pas d’un nouveau terrain en matière de fiction dystopique, mais ce qu’il fait, il l’exécute avec une maturité élégante.
Le créateur et showrunner Graham Yost intensifie l’action dans cette deuxième sortie, transformant le silo existant en une cocotte minute. L’élément procédural de la première saison est remplacé par une paranoïa politique qui semble pertinente au climat actuel sans être trop pointue. Les problèmes de la deuxième saison sont tous liés au manque d’urgence dans l’écriture. Chaque scène est étirée au maximum, avec des personnages se déplaçant sans aucun dialogue comme des personnages de jeux vidéo ou interprétant des monologues shakespeariens.
Silo voit Rebecca Ferguson à son meilleur. La talentueuse star peut gérer les exigences physiques et émotionnelles du rôle. Agissant seule ou avec le maniaque mais attachant Solo, Rebecca est toujours forte mais ne se sent jamais unidimensionnelle. Cette saison met beaucoup plus en avant ses atouts en tant qu’héroïne d’action, même si elle est sous-utilisée dans sa propre histoire. Steve Zahn joue un partenaire de scène fantastique, alternant entre adorable et terrifiant à une vitesse horrifiante. C’est dommage qu’on ne consacre pas plus de temps à enquêter sur ce nouveau mystère et ce couple intrigant.
La série passe peut-être trop de temps à explorer la dynamique changeante du pouvoir du silo. L’ascension et la chute de la société et l’atténuation de la rébellion reprennent de manière peu accueillante l’arc de Juliette. C’est dommage que la rébellion et la politique du vieux silo prennent le pas sur l’exploration du monde extérieur, plus intéressant. Après la révélation qu’il existe un monde à l’extérieur de leur bâtiment, les fans auront hâte de voir davantage l’extérieur.
Cela ne veut pas dire que le silo original n’a pas d’intrigues captivantes. Les flashbacks et la mythologie du monde ajoutent de nouvelles couches au mystère apparemment sans fin. Si vous cherchez des réponses à cette boîte à énigmes, la saison 2 de Silo ne peut que proposer encore plus de questions. Silo ne veut jamais nourrir manuellement les réponses du public, mais plutôt laisser un fil d’Ariane qui incitera les gens à revenir pour en savoir plus. Silo peut s’en sortir avec son rythme lent grâce aux mystères qui ne s’ajoutent que dans la saison 2.
Silo La saison 2 se concentre de manière frustrante sur les mauvais arcs, passant du temps avec les mauvais personnages et mystères, mais l’écriture serrée et les performances solides garderont le public engagé. La série est meilleure lorsqu’elle se concentre sur les conséquences de la guerre pour les petits plutôt que lorsqu’elle fait un zoom arrière et jette un regard sur la situation dans son ensemble. Malgré le rythme lent et le manque de concentration occasionnel, Silo se révèle une fois de plus être l’une des émissions de science-fiction les plus matures et les plus réfléchies de ces dernières années.
Note : B-
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