LLe secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est attendu en Haïti le jeudi 5 septembre 2024 pour mettre sans doute les points sur les i et les barres sur les t de ces poulains qu’il a placés à la tête du pays.
Un pays où l’injustice, l’indignité, la fraude, la corruption, la bassesse et le vol des biens d’autrui ont les coudées franches, sans qu’on voie apparaître quelque part d’alternatives valables et conséquentes pour nous aider à sortir de ce paysage désolant.
Blinken viendra pour mettre un peu d’ordre dans le calamiteux désordre que les esclaves domestiques en l’occurrence les dirigeants politiques au service de l’empire sont en train de semer dans le pays. C’est comme si nous sommes retournés à l’Etat de colonie, une colonie des Etats-Unis. Pour ses employés au sein de l’Exécutif tournant qui ont mis le pouvoir politique au service de leurs intérêts personnels, c’est une visite inquiétante.
Est-ce le rapport négatif du Groupe des personnalités éminentes (GEP) de la Caricom en Haïti qui l’a poussé à entreprendre ce voyage pour essayer de trouver une autre solution à imposer au poulailler politique haïtien dont il est le maître à penser sinon le chef d’orchestre ?
Il est évident que le GEP semble lui a rapporté que franchement ses poulains sont dans une situation des plus inconfortables, pour ne pas dire détestable, voire même ignominieuse aussi bien moralement que politiquement. Outre de sordides querelles d’intestins, la corruption s’est mêlée de la partie et son équipe gouvernementale sombre dans le ridicule tandis que la situation politique confine désormais à l’absurdité la plus grotesque.
Blinken peut-il ressusciter cet état en agonie, proche de la mort ? Il faut lui donner ses grades à ce monsieur, puisque c’est lui qui a tout orchestré pour la mise en poste de ce réseau illégalement appelé Conseil Présidentiel de Transition, également de ce Premier ministre importé. Nous ne pouvons pas plus oublier toutes ses tractations pour embaucher le Kenya afin de mettre en place la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité en Haïti (MMAS). Dans l’ensemble, il est vraiment le nouveau patron haïtien pouvant même remplacer le très décrié Bill Clinton.
De toute façon, Blinken y rencontrera le président du Conseil présidentiel de transition, Edgard Leblanc Fils, et le Premier ministre, Garry Conille. Sans doute, comme l’avait fait le GPE, il ne va pas les rencontrer ensemble mais bien en réunion séparée pour mieux les jouer, ces imbéciles qu’il a placés au Timon de l’Etat haïtien. D’ailleurs ce n’est ni l’un ni l’autre, ni Leblanc, ni Conille qui lui suggérerait le contraire, c’est-à-dire une commune réunion. D’autant que chacun a ses propres petits et mesquins secrets de valet impénitent à échanger avec le patron. Chacun se livrera à ses mensonges, puisque le mensonge ne cesse de s’étendre à la vitesse de l’éclair dans le pays. Par action ou par omissions, tous ces dirigeants sont des menteurs authentiques, brevetés, certifiés, et plus on monte dans la hiérarchie, plus ils sont menteurs, plus ils maîtrisent l’art fourbe du mensonge, ah ! ces fieffés disciples du système capitaliste.
A quoi faut-il s’attendre de cette visite d’un autre chef éminemment mentor, véhicule des mensonges sur la Palestine, Cuba, le Nicaragua et le Venezuela ? Va-t-il catapulter Garry Conille sur le devant de la scène politique en le renforçant pour être l’unique chef d’orchestre et renvoyer ainsi chez eux les inutiles et encombrants conseillers présidentiels ?
Quel que soit la résolution prise lors de cette visite de Blinken, les coupables resteront impunis. C’est le néant logique de l’impérialisme qui se perpétue : plus le pays s’effondre dans le chaos, plus on gaspille, plus on pille ses ressources ; après, on nous racontera que les Etats-Unis sont en train de faire du bon travail pour aider Haïti à se développer et à progresser. Mon oeil ! Ce même mensonge fabriqué aux États-Unis continue de faire son bonhomme de chemin et accompagnera assurément Blinken lors de son inquiétant passage en Haïti. Quel malheur !