PORT-AU-PRINCE — Depuis qu’un groupe d’experts des Nations Unies a publié un rapport accablant désignant d’éminents Haïtiens prétendument impliqués dans le financement d’activités criminelles en Haïti, les appels se sont multipliés pour que le système judiciaire du pays donne suite. Cependant, plusieurs personnes à l’intérieur et à l’extérieur du système se disent sceptiques quant à la capacité du système judiciaire à poursuivre les soutiens présumés des gangs, car certains membres de ce groupe sont des fonctionnaires du gouvernement qui supervisent les poursuites.
« En tant que magistrat (permanent), je suis très sceptique quant à la capacité du système judiciaire haïtien à poursuivre ces affaires », Fatilnor Patrick Douyon, l’un des procureurs de Les Cayesa déclaré au Haitian Times.
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Certains doutent que le système judiciaire haïtien puisse poursuivre les personnalités de premier plan impliquées dans le financement d’activités criminelles, selon un rapport d’experts des Nations Unies. D’autres pensent que le moment est venu pour le système de remédier à ses dysfonctionnements et de faire respecter la loi.
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