Ti West X La trilogie nous laisse avec des enseignements clairs : tout le monde recherche des plaisirs sensuels quel que soit son âge, et l’ambition peut devenir obsessionnelle et mortelle. Dans le dernier chapitre, MaXXXineà la fois créatrice et personnage central Maxine Minx (Mia Goth) nous plonge dans le Hollywood sombre et brutal des années 80, tissant une histoire de célébrité, du prix de la célébrité et des dangers de la religion extrême.
Ayant été témoin de la survie de Maxine dans le carnage de X et après avoir exploré la jeunesse de Pearl, nous suivons maintenant la grande percée de Maxine. Ce troisième volet retrace son parcours de star de cinéma pour adultes à actrice en herbe, essayant de faire la transition vers le grand Hollywood. Mais le passé a tendance à nous rattraper. Alors que Maxine travaille sur un projet d’horreur hollywoodien majeur avec la célèbre réalisatrice Elizabeth Bender (Élisabeth Debicki), un tueur mystérieux commence à cibler les stars d’Hollywood, laissant derrière lui une traînée de cadavres qui menace de révéler les secrets brutaux de Maxine. Deux détectives, Williams (Michele Monaghan) et Torres (Bobby Cannavale) sont sur ses traces alors que la femme essaie de jongler avec son nouvel emploi et des conseils de couverture qui la mènent d’une manière ou d’une autre.
MaXXXine est une finale parfaite pour une trilogie qui a redéfini le genre de l’horreur. West capture parfaitement le côté sordide et brutal du Hollywood des années 1980, nous plongeant dans une ère de vidéos méchantes, de cassettes VHS et de montée des tueurs en série. Mia Goth est phénoménale dans le rôle de Maxine, décrivant magistralement son ambition de célébrité et le traumatisme causé par XLe parcours de son personnage souligne également la manière dont les expériences de l’enfance façonnent notre présent et notre avenir et nécessitent parfois d’être affrontées pour avancer.
Le casting secondaire brille, en particulier Debicki, Giancarlo Esposito en tant qu’avocat spécialisé dans le divertissement de Maxine, et Kevin Baconqui révèlent tous la vraie nature d’Hollywood, où les relations l’emportent souvent sur le talent. Monaghan et Cannavale livrent également des performances mémorables, en particulier dans l’acte final du film. L’ensemble donne vie de manière vivante au Hollywood des années 80, nous rappelant les origines des films d’horreur et la panique morale qu’ils suscitaient chez les parents de l’époque. West rend hommage au genre, avec des clins d’œil au film d’Alfred Hitchcock Psycho et son influence.
Critique de MaXXXine – Ti West Film
MaXXXine mélange l’horreur avec une histoire dramatique sur la gloire et la survie, capturant le faste et les dangers de cette époque. Le travail de caméra impressionnant rappelle l’œuvre de Brian De Palma et chaque élément, de la mise en scène et du scénario à la scénographie, est méticuleusement conçu. Bien que peut-être pas aussi sanglant que X ou perle, MaXXXine Le film propose toujours des scènes de meurtre choquantes, notamment celle du début et la finale sanglante et choquante. La bande-son des années 80, avec des tubes comme « Bette Davis Eyes » de Kim Carnes et « Welcome To The Pleasuredome » de Frankie Goes To Hollywood, ajoute à l’attrait nostalgique du film.
MaXXXine est sur le point de devenir un opus favori pour beaucoup. Son atmosphère particulière et palpable d’horreur hollywoodienne des années 80 et son personnage central convaincant sont captivants. La finale satisfaisante du film célèbre non seulement le genre slasher, mais explore également les peurs parentales de l’époque, montrant à quel point on peut facilement passer du statut de défenseur à celui d’oppresseur.
Avec ce dernier chapitre, West a créé quelque chose d’extraordinaire, de stimulant, de sensuel et de terrifiant. D’une certaine manière, c’est aussi une histoire de polar solide, dans laquelle nous essayons d’enquêter aux côtés des personnages et d’être plus rapides que les détectives Williams et Torres. MaXXXine est une excellente entrée en matière et une fin parfaite à l’un des voyages les plus sauvages, les plus kitsch et les plus sexuels du cinéma.
Note : A+
MaXXXine
Six ans après le massacre du Texas Pornhouse, Maxine vit désormais à Los Angeles et se lance dans une quête désespérée pour devenir une star du cinéma. Mais les choses prennent une tournure sinistre lorsque des cadavres commencent à nouveau à tomber autour d’elle.